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Moselle : une octogénaire tuée chez elle par un homme qui la considérait comme sa marraine

Les enquêteurs recherchent toujours l’arme du crime, ainsi que les circonstances qui ont mené au meurtre de l’octogénaire. [[FRED TANNEAU / AFP]]

Un habitant de Forbach (Moselle) a été placé en garde à vue mardi 10 octobre. Il est soupçonné d’avoir tué une octogénaire, retrouvée morte dans la soirée du lundi 9 octobre à son domicile situé à quelques rues, dans la même cité.

Un crime pour l’heure inexpliqué. Un homme de 40 ans a été placé en garde à vue dans la matinée du mardi 10 octobre. Il est soupçonné d’avoir tué une femme de 85 ans, retrouvée morte lundi 9 octobre vers 20h à son domicile du quartier du Bruch à Forbach (Moselle).

C’est la fille de la victime qui a découvert l’octogénaire au sol, la tête baignant dans une mare de sang. Alors que la piste de l’accident domestique avait d’abord été privilégiée, un examen clinique approfondi avait fait état d’une «plaie perforante au cou», a indiqué le procureur de la république Olivier Glady, dans des propos relatés par Le Républicain Lorrain. C’est donc une enquête pour meurtre qui a été confiée à la police judiciaire de Metz.

Le jour de sa mort, les voisins ont assuré que la victime était encore en vie vers 15h, selon l’une d’entre eux indiquant qu’elle lui avait fait un signe depuis son balcon.

L'homme rendait souvent visite à l'octogénaire

Tout le voisinage s’est montré choqué par la mort de l’octogénaire veuve de longue date, qui entretenait des rapports très cordiaux avec son voisinage : «C'était une dame très coquette qui tenait parfaitement sa maison. Elle était plutôt en bonne santé pour son âge», a témoigné sa voisine de palier depuis quarante ans.

En revanche, l’infirmière chargée de la visiter en fin d’après-midi a retrouvé la porte du domicile fermée.

Dès le lendemain, un quadragénaire a été arrêté. Également habitant du quartier du Bruch, l’homme vit seul. Ancien artisan menuisier, il avait arrêté de travailler depuis une dizaine d’années en raison de troubles bipolaires.

Des circonstances encore floues 

L’homme se rendait souvent chez ses parents, eux aussi habitants du quartier, et n’était pas connu comme une personne hostile auprès du voisinage qui affirme qu’il ne s’est jamais montré violent en public.

Selon les voisins, celui-ci rendait souvent visite à sa victime, avec qui il entretenait pourtant de bonnes relations puisqu’il la considérait comme «une marraine». Ces témoignages valident dont l’hypothèse selon laquelle la victime connaissait bien la personne à laquelle elle a ouvert le jour de sa mort. Aussi, son appartement ne présentait aucun désordre inhabituel.

Les enquêteurs recherchent toujours l’arme du crime, probablement un couteau, ainsi que les circonstances qui ont mené au meurtre de l’octogénaire.

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