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Écologie : 4 Français sur 5 touchés par l’éco-anxiété, selon un rapport du CESE

Ce rapport annuel a pour ambition de dresser un bilan sur la situation économique, sociale et environnementale en France afin d’influencer les prochaines politiques publiques. [Peter H / Pixabay]

Le conseil économique, social et environnemental (CESE) a publié ce mercredi 25 octobre son rapport annuel sur «l’état de la France». Le document met en lumière un phénomène d’éco-anxiété largement représenté en France.

Une préoccupation grandissante dans l’esprit des citoyens français. Dans son édition 2023 de son rapport sur «l'état de la France», relayé ce mercredi, le conseil économique, social et environnemental (CESE) a ciblé les inégalités et le pouvoir d’achat, mais aussi la montée de l’éco-anxiété.  

L’enquête, menée par Ipsos auprès de 1.256 personnes entre le 1er et le 14 septembre dernier, a permis de souligner une statistique importante : 80% des Français questionnés ont partagé leur inquiétude face au changement climatique impactant le monde.

Les femmes plus préoccupées que les hommes

Dans le détail, le sexe des personnes interrogées a un impact dans les réponses données, 86 % des femmes faisant part de leur réserve sur l’avenir de la planète, contre 74 % des hommes. 

En revanche, l’âge n’a pas d’incidence sur les résultats communiqués puisque les moins de 35 ans et les personnes plus âgées ont un avis quasi-identique sur la question.

Les Français prêts à changer leur comportement

Face à cette crainte grandissante, 80% des sondés ont assuré vouloir minimiser leur impact personnel sur l’environnement.

90 % d’entre eux ont identifié le recyclage et l’achat de produits de seconde main comme étant des domaines d’action prioritaires pour lutter directement contre le dérèglement climatique, devant la baisse du chauffage en hiver (79%).

Le budget représente un frein

L’enquête a démontré que plus d’un tiers des Français questionnés (37 %) ont expliqué que leur manque de moyens représentait un frein pour adopter un comportement plus vertueux. L’exemple de l’achat d’une voiture électrique est le plus parlant et représente l’action la moins envisagée par les sondés (65 % des personnes questionnées refusent) pour réduire leur empreinte sur le climat.

«Il ne s’agit pas uniquement d’une prise de conscience du réchauffement climatique. Ce qu’on voit au-delà, c’est la frustration. Ils ne disent pas "je ne sais pas quoi faire, mais je ne peux pas le faire" (…). Quand un Français sur deux dit que son pouvoir d’achat ne suffit pas à répondre à ses besoins essentiels, comment envisager une transition environnementale avec potentiellement des investissements et des changements de mode de vie ?», analyse Marianne Tordeux, rapporteuse de l’avis du Cese.

Pour rappel, ce rapport annuel a pour ambition de dresser un bilan sur la situation économique, sociale et environnementale en France afin d’influencer les prochaines politiques publiques.

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