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Paris : arrêtés préfectoraux, plan Vigipirate, menace terroriste... Quel dispositif de sécurité pour cette soirée d'Halloween ?

La préfecture de police de Paris a pris un arrêté pour interdire les artifices et engins pyrotechniques dans la capitale. [DENIS CHARLET / AFP]

Malgré les menaces terroristes qui pèsent sur la France, ce qui avait donné lieu au rehaussement du plan Vigipirate au dernier échelon «urgence attente», les célébrations de la fête d'Halloween devraient se dérouler normalement à Paris ce mardi 31 octobre, bien qu'encadrées par deux arrêtés préfectoraux.

Tolérance zéro concernant les engins pyrotechniques. À quelques heures des célébrations de la fête d'Halloween, deux arrêtés préfectoraux pris par la préfecture de police de Paris vont encadrer la soirée de ce mardi 31 octobre. 

Le premier concerne les feux d'artifices et autres engins pyrotechniques. En effet, à compter de 19h ce mardi, l'achat de ces équipements sera interdit, et ce jusqu'au lendemain, mercredi 1er novembre à 6h du matin, dans Paris mais aussi dans les départements de la Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine ainsi que dans le Val-de-Marne. Cette mesure intervient dans un souci de «garantir la sécurité des personnes et des biens», précise l'arrêté

Plus de transport de produits inflammables après 19h 

L'autre arrêté pris par la préfecture de police de Paris concerne le transport de produits inflammables. «Le transport et la distribution de carburant dont le gaz inflammable dans des conteneurs individuels ainsi que leur transport par des particuliers sont interdits du 31 octobre à partir de 19h, jusqu'au mercredi 1er novembre à 6h», précise le document. Cette réglementation concerne également les trois autres départements limitrophes cités dans le premier arrêté. 

Malgré les récents événements, notamment les évacuations de lieux parisiens tels que le musée du Louvre (1er arrondissement) pour des alertes à la bombe, la soirée ne devrait pas être sujette à une surveillance accrue. 

Contactée par CNEWS, la préfecture de police de Paris a en effet indiqué qu'aucun dispositif supplémentaire d'agents de police n'était prévu à l'ordre du jour. 

Pour rappel, ce mardi matin, une femme déjà connue pour des menaces proférées à l'encontre de militaires de l'opération sentinelle, avait été blessée par balles par des policiers à Paris, au niveau de la station RER Bibliothèque François-Mitterrand (12e). Une enquête pour «apologie, menaces de mort et acte d'intimidation sur un dépositaire de l'autorité publique» a d'ailleurs été ouverte à l'encontre de cette femme, et confiée à la police judiciaire de Paris. 

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