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Tempêtes : quelle a été la rafale de vent la plus forte jamais enregistrée en France métropolitaine ?

«L'ouragan de 1987» avait fait 15 morts et provoqué d'importants dégâts matériels. [PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Alors que des vents pouvant aller jusqu’à 170 km/h sont attendus sur le nord-ouest de la France à partir de ce mercredi 1er novembre au soir, en raison de la tempête Ciaran, un phénomène météorologique survenu en 1987 détient encore à ce jour le record de la rafale de vent la plus forte jamais enregistrée en France métropolitaine.

Un chiffre qui n’a jamais été atteint depuis. Tandis qu’une partie de la France se prépare à la tempête Ciaran ce mercredi 1er novembre, une rafale de vent détient le record absolu dans l’Hexagone.

Pour cela, il faut remonter à la nuit du 15 au 16 octobre 1987. A l’image de la tempête Ciaran, l’ouest et le nord-ouest du pays étaient déjà en alerte. Si des vents supérieurs à 170km/h avaient déjà à l'époque été recensés sur les côtes normandes et bretonnes, les rafales avaient atteint jusqu'à 216 km/h à Granville (Manche) et à la pointe du Raz (Finistère).

Cette tempête, qui avait la force destructrice d’un cyclone de type 3, a fait 15 morts et commis des dommages matériels estimés à 23 milliards de francs de l'époque, soit 3,5 milliards d'euros.

François Mitterrand, alors président de la République, s'etait d'ailleurs rendu en Bretagne pour constater les dégâts. Aujourd’hui encore, «l’ouragan de 1987» reste la référence pour les météorologues en matière de vents particulièrement violents sur l'Hexagone.

L’attente de la tempête Ciaran

Face à la tempête Ciaran attendue ce mercredi 1er novembre, avec des rafales pouvant atteindre 170 km/h associées à de fortes pluies, les départements du Finistère, des Côtes-d’Armor et la Manche devaient être placés en vigilance rouge dans la soirée. Au total, 17 autres départements ont par ailleurs été classés en orange pour vagues-submersion, vent ou pluie-inondation, a indiqué Météo-France.

Ils sont situés dans une zone allant de la Gironde jusqu'aux Hauts-de-France (Nord, Pas-de-Calais, Somme, Oise), en passant par la Bretagne et la Normandie.

Face à cette tempête potentiellement dévastatrice, les autorités ont multiplié les appels à la prudence. Le ministre de l'Intérieur a annoncé que 3.200 pompiers seront mobilisés dans les quatre départements bretons (Côtes-d'Armor, Ille-et-Vilaine, Finistère et Morbihan) ainsi que la Manche et la Loire-Atlantique.

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