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Service militaire : Edouard Philippe s'interroge sur un possible retour de la conscription obligatoire

Ce dimanche 5 novembre, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe s'est interrogé sur un possible retour du service militaire. Selon lui, le «monde dangereux» dans lequel nous vivons rendrait la question légitime.

Reçu dans les studios de Radio J ce dimanche 5 novembre, Édouard Philippe a tenu à remettre sur la table la question du service militaire obligatoire. Doit-il être réinstauré pour «une partie» ou pour «toute la jeunesse» ?, s’est-il demandé.

Selon l’ancien Premier ministre, le contexte politique actuel en France, mais aussi dans le «monde dangereux» dans lequel «nous vivons», justifie l’interrogation.

«Le président Jacques Chirac a considéré qu’il fallait passer à une armée complètement professionnelle pour défendre les intérêts de la France, et je pense qu’il avait raison à ce moment-là», a assumé le patron du parti Horizons, avant de comparer la situation avec les événements contemporains : «Est-ce que ce sera toujours le cas ?», s’est-il questionné face au micro de Radio J.

«Préserver les intérêts de la France»

«Est-ce qu’un jour, pour préserver les intérêts de la France, sa sécurité, il ne faudra pas former - et former militairement, sinon ça n’a aucun sens - une partie de la jeunesse, voire toute la jeunesse ? C’est une question qui sera peut-être posée», a expliqué Édouard Philippe en partageant son point de vue sur le retour de la circonscription obligatoire.

Selon lui, la période de travail passée au service de l’armée, qu’il souligne avoir «adorée», ne doit pas être utilisée pour «régler des questions sociales», mais plutôt parce que «les exigences de la défense du territoire l’imposent».

Les propos de l’ex Premier ministre ont permis de comprendre que le sujet sera «peut-être» une des discussions qui agiteront la prochaine présidentielle, pour laquelle il fait figure de candidat probable.

En 2017, Emmanuel Macron avait promis l’instauration d’un service militaire national universel (SNU), lancé en 2019, qui comporte un «séjour de cohésion» sociale et une «mission d’intérêt général» de douze jours. S’il ne concerne pour l’instant que des jeunes volontaires, sa généralisation se heurte à de vives résistances.

Cependant, dès mars 2024, le SNU sera intégré au temps scolaire, avec un stage de douze jours pour les lycéens en classe de seconde qui seraient volontaires.

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