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La préfecture de police de Paris interdit le rassemblement alternatif contre l'antisémitisme prévu ce dimanche

A la place d'une manifestation, un simple dépôt de gerbe sera finalement autorisé. [Dimitar DILKOFF / AFP]

La France Insoumise avait annoncé ne pas vouloir participer à la «marche contre l'antisémitisme», organisée ce dimanche à Paris par Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet. Les Insoumis préféraient prendre part à un autre rassemblement prévu le même jour. Mais la préfecture de police de Paris vient d'annoncer qu'elle interdisait cette manifestation.

Un rassemblement alternatif finalement interdit. La France insoumise avait prévu de participer à un rassemblement contre «l'antisémitisme et les racismes, contre l'extrême-droite» ce dimanche, au square des Martyrs juifs du Vélodrome d'Hiver à Paris (15e arrondissement). Ce «contre rassemblement» avait été organisé par une dizaine d'organisations de jeunesse, dont l'Union étudiante, la Jeunesse ouvrière chrétienne, les Jeunes Insoumis·es, le NPA Jeunesses Anticapitaliste, en opposition à la «grande marche civique» contre l'antisémitisme initiée par Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet . 

Mais, ce samedi, la préfecture de police de Paris a annoncé l'interdiction de cette manifestation. «À réception, le préfet de police a immédiatement fait savoir aux organisateurs qu'il ne pouvait pas instruire cette déclaration, transmise en dehors du délai légal de trois jours avant l'événement», a expliqué la préfecture de police dans un communiqué. 

Dépôt de gerbe à la place de la manifestation

Les organisateurs de cette manifestation ont pris acte de cette décision et annoncé à la place un dépôt de gerbe à 11h devant le monument commémoratif de la Rafle.

La préfecture de police a également indiqué avoir pris «un arrêté d'encadrement de ce moment de recueillement».

Alors qu'une marche contre l'antisémitisme est organisée ce dimanche par les présidents des deux Chambres, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, la France Insoumise avait fait savoir qu'elle ne comptait pas y participer.

Jean-Luc Mélenchon, leur chef de file, l'avait qualifiée de «rendez-vous» pour les «amis du soutien inconditionnel au massacre» à Gaza, tandis que certains députés LFI avaient invoqué la présence du Rassemblement national pour justifier leur absence. 

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