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«Une France où nos concitoyens juifs ont peur n’est pas la France», déplore Emmanuel Macron dans une lettre adressée aux Français

Emmanuel Macron s'est exprimé auprès des Français la veille de la grande manifestation contre l'antisémitisme. [©Claudia GRECO/REUTERS]

Le président de la République, Emmanuel Macron, s'est exprimé au travers d'une lettre adressée aux Français, la veille de la manifestation organisée pour lutter contre l'antisémitisme. «Une France où nos concitoyens juifs ont peur n’est pas la France», a-t-il déploré.

Emmanuel Macron a pris la parole à la veille de la manifestation contre l'antisémitisme. Le chef d'Etat a déploré «l'insupportable résurgence d'un antisémitisme débridé» et jugé qu'une «France où nos concitoyens juifs ont peur n’est pas la France», dans une lettre publiée samedi soir dans Le Parisien à la veille de la marche contre l'antisémitisme. 

«Qu’il soit religieux, social, identitaire ou racial, l’antisémitisme est toujours tel que le présentait Émile Zola : odieux», écrit le président de la République à la veille d'une «grande marche civique» qui, selon lui, doit montrer une France «unie derrière ses valeurs, son universalisme».

«Une France où nos concitoyens juifs ont peur n’est pas la France. Une France où des Français ont peur en raison de leur religion ou de leur origine n’est pas la France», ajoute-t-il.

Plus de 1.200 actes hostiles aux Juifs recensés

L'Elysée avait fait savoir que le président de la République entendait s'adresser aux Français avant cette manifestation organisée dimanche à Paris à l'appel des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher.

Le nombre d'actes hostiles aux Juifs a explosé depuis l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre et la riposte militaire israélienne. Plus de 1.200 ont été recensés en un mois.

«Nos compatriotes juifs éprouvent dès lors une légitime angoisse. Peur d’emmener leurs enfants à l’école. Peur de rentrer seuls chez eux. Peur jusqu’à gommer leur nom pour se protéger», écrit le chef de l'Etat.

«Comme si le chagrin ne suffisait pas, les voilà étreints par l’angoisse et la solitude. Comme si les sentiments passés transmis par leurs parents, leurs grands-parents ressurgissaient soudain», poursuit Emmanuel Macron.

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