En grève depuis le 16 octobre, les salariés du Centre Pompidou seront reçus ce mardi 14 novembre au ministère de la Culture, où ils ne manqueront pas d'appuyer leurs revendications.
Un dialogue possible ? Les syndicats du Centre Pompidou sont reçus ce mardi 14 novembre au ministère de la Culture, près d'un mois après le début de la grève tournante initiée au sein du musée national d'art moderne. La nouvelle de cette rencontre a été communiquée par l'intersyndicale (CGT, CFDT, FO, Unsa, SUD) lundi à l'occasion d'une assemblée générale, ayant rassemblée près de 300 salariés.
La principale source de mécontentement de la plupart des 1.000 salariés reste le manque de vision à long terme sur la poursuite de l'activité, alors que les travaux de rénovation de Beaubourg devraient s'étaler sur cinq années, à partir de 2025.
Selon les syndicats, le protocole d'accord actuel ne permet pas de «garantir ni le devenir des emplois et des missions, ni leur non-externalisation». À cela s'ajoute le fait que la direction a exclu à différentes reprises le rassemblement dans un lieu unique de l'ensemble des salariés du musée d'art parisien, sur la période de rénovation de ce dernier.
Soutenus par des députés
Après la signature du prolongement de la grève ce lundi 13 octobre, les salariés grévistes ont réclamé davantage de garanties sur l'avenir de leurs métiers.
Aux côtés des agents du Centre Beaubourg Pompidou en ag pour voter massivement la poursuite de la grève.
Leurs demandes (maintien des emplois et lieu unique) sont légitimes. J'avais interpellé la ministre de la culture, elle les reçoit demain et doit apporter des garanties. pic.twitter.com/xqDFPoQ9wZ— Julien Bayou (@julienbayou) November 13, 2023
Plusieurs personnalités politiques dont les députés Julien Bayou (EELV) et Jérôme Lagavre (LFI) ont apporté leurs soutiens aux salariés, avant cette rencontre avec la ministre Rima Abdul Malak.
Laurent Le Bon, le président du Centre Pompidou avait renforcé, selon les syndicats, le sentiment de colère des salariés en ne recevant pas les organisations la semaine passée, alors que cela devait être le cas.