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Queen Mary 2 : 20 ans après l'accident de la passerelle, un nouvel hommage rendu aux victimes

La passerelle reliant le navire au quai s'était subitement effondrée, provoquant la mort de 16 personnes. [RAJESH JANTILAL / AFP]

Deux hommages ont été rendus, ce mercredi 15 novembre à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), aux victimes de la passerelle du Queen Mary 2, 20 ans après l'accident qui avait fait 16 morts et 29 blessés, le 15 novembre 2003.

Une journée sombre commémorée à Saint-Nazaire. Ce mercredi 15 novembre, deux hommages ont été rendus aux 16 victimes et 29 blessés du drame de la passerelle du Queen Mary 2, survenu en 2003.

Une centaine de personnes, dont le maire PS de la ville, David Samzun, se sont réunies en début d'après-midi au jardin des plantes devant le monument blanc érigé à la mémoire des victimes, orné des noms des disparus.

«Nous avons tous un parent, un ami, un voisin qui a subi les conséquences de ce terrible accident», a déclaré Daniel Bartolomé, président de l'association des victimes de la passerelle du Queen Mary 2, qui organise chaque année une cérémonie à l'heure de l'accident.

Une minute de silence en mémoire des victimes

Une minute de silence a également été respectée par les personnes présentes sur place, dont Daniel Bartolomé, qui a perdu son épouse et son beau-père lors du drame.

Un premier hommage avait été rendu par les Chantiers de l’Atlantique à proximité du lieu de l’accident, avec la présence de proches de victimes et de personnels du chantier naval. Laurent Castaing, directeur général des Chantiers de l'Atlantique, a déposé une gerbe de fleurs au pied d'une stèle à la mémoire des victimes.

Le 15 novembre 2003, le navire Queen Mary 2 était en cours d'armement aux Chantiers de l'Atlantique, quand la passerelle qui le reliait au quai s'était subitement effondrée. Après de longues années de procès, les Chantiers de l'Atlantique et son sous-traitant Endel, constructeur de la passerelle, avaient été condamnés à 225.000 euros d'amende chacun à leur procès en appel en 2009.

Quatre salariés avaient été condamnés en appel à des peines de prison avec sursis. Deux d'entre eux, employés par les Chantiers de l'Atlantique, s'étaient pourvus en cassation et avaient finalement été relaxés.

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