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Voici les métiers qui vont obtenir une prime pour travailler pendant les JO de Paris 2024

Pas moins de 30.000 policiers seront mobilisés quotidiennement pour assurer la sécurité des Jeux Olympiques 2024. [Jacqueline Macou/Pixabay]

Afin d’éviter de potentielles grèves durant les Jeux Olympiques 2024, plusieurs secteurs ont entamé des négociations pour obtenir des primes. Les policiers, les infirmiers ou encore les conducteurs de métro sont notamment concernés.

Certaines professions, comme les policiers, infirmiers ou encore les conducteurs de métro, devraient obtenir une prime contre l’assurance de leur présence durant la durée des Jeux Olympiques 2024, qui ont lieu l’été prochain.

Tout d'abord, le secteur de la santé va bénéficier de primes, et notamment les hôpitaux publics parisiens. Un infirmier qui y travaille recevra 1200 euros bruts, et un médecin 2500 euros bruts.

Des «gratifications» pour les policiers, des réunions en cours ou prévues à la RATP et à la SNCF

Côté sécurité, les policiers seront particulièrement sollicités. Pas moins de 30.000 d’entre eux seront mobilisés quotidiennement pour assurer la sécurité de l’évènement. Les négociations ont d’ores et déjà débuté entre le ministère de l’Intérieur et les syndicats de policiers.

Dans un courrier adressé à ces derniers, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, évoque de potentielles «gratifications» afin de «valoriser l'effort exceptionnel consenti par les agents». Ces négociations portent aussi sur les «règles d'organisation des congés» ou «modalités de travail pendant les JO».

Mais pour le syndicat Alliance, ce n’est potentiellement pas suffisant : «On exige désormais des policiers des efforts supplémentaires pour les Jeux Olympiques et paralympiques 2024 sans aucune contrepartie sérieuse et avec un manque de considération criant».

Concernant les transports franciliens, des réunions ont débuté entre les syndicats de la RATP et la régie des transports parisiens, gérée par l’ancien Premier ministre Jean Castex. Une prime de 15 euros par jour sert de base à ces pourparlers. Ces derniers se tiendront branche par branche.

Toujours concernant les transports, à la SNCF des tractations sont prévues à la fin du mois de novembre. Du côté de l’aviation civile, le syndicat SNCTA, qui représente 60% des voix chez les contrôleurs, a annoncé avoir décidé d’une «trêve olympique» l’été prochain si une «augmentation indemnitaire» et des discussions salariales se tenaient post-JO.

Des perturbations néanmoins possibles

Malgré ces négociations, plusieurs syndicats ont prévenu de potentielles perturbations. C’est notamment le cas de la CGT qui indique à l’AFP, par la voix de sa première secrétaire générale Sophie Binet, qu’il «faudra être très vigilant sur les autres secteurs du tertiaire».

Yvan Ricordeau, de la CFDT, note qu’il n’est pas contre évoquer le versement de compensations financières à des entreprises dont l’activité sera limitée ou impossible durant les JO, comme notamment les chantiers ou certains commerces.

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