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«Ils sont les urgentistes d’une France qui va mal» : un député communiste dénonce l’augmentation des violences contre les maires

Selon une étude du Cevipof, la violence à l'encontre des élus devrait encore progresser de 15% en 2023. [ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP]

Ce mardi 21 novembre, le député communiste Sébastien Jumel a dénoncé les violences à l’encontre des maires, qui ne cessent d’augmenter ces dernières années.

«Tous les jours nos élus sont engagés pour recoudre une République qui est abîmée». Alors que se déroule actuellement à Paris le 105e congrès des maires de France, Sébastien Jumel, député communiste de Seine-Maritime a dénoncé les violences croissantes à l’encontre des maires.

«Nous avons le sentiment que l’État ne facilite pas l’exercice de cette fonction essentielle», a déploré celui qui a lui-même été maire de Dieppe ce mardi 21 novembre lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.

«Les maires n'ont pas les moyens d'accomplir leurs missions»

Le député a également tenu à rappeler le rôle essentiel des édiles dans les différentes crises, qu’elles soient nationales ou locales. «Les maires ne manquent jamais à l’appel face aux crises. Ils sont les urgentistes d’une France qui va mal», a-t-il lancé, estimant que ces derniers n’avaient «pas les moyens d’accomplir leurs missions».

Une enquête du Cevipof, réalisée pour l’Association des maires de France, et rendue publique ce dimanche 19 novembre, a révélé que la violence à l’encontre des élus devrait encore progresser de 15% en 2023. Lors de cette même année des actes à l’encontre des maires ont particulièrement choqué la France entière.

Parmi eux, l'incendie criminel au domicile du maire de Saint-Brevin (Loire-Atlantique), ou encore l'attaque à la voiture-bélier qui a visé celui de son collègue de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) lors des émeutes de l'été, qui ont suivi la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre.

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