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Mort de Thomas dans la Drôme : 9 personnes, dont le principal suspect, interpellées

Près d'une centaine de témoins ont été entendus par les gendarmes. [DENIS CHARLET / AFP]

Quatre jours après la mort de Thomas, 16 ans, poignardé samedi à Crépol (Drôme), 9 personnes ont été interpellées. Le suspect principal, auteur du coup mortel, figure parmi elles.

L’enquête avance à grands pas. Ce mardi 21 novembre, 7 personnes ont été interpellées en début d'après-midi à Toulouse (Haute-Garonne) dans l’affaire sur la mort de Thomas, adolescent de 16 ans poignardé à Crépol (Drôme) samedi dernier. Deux autres ont été arrêtées en fin d'après-midi à Romans-sur-Isère (Drôme).

Selon le procureur de la République, après avoir déterminé dès lundi l'adresse de 7 des 9 suspects, les enquêteurs ont rapidement découvert que ceux-ci semblaient vouloir quitter leur domicile. Les individus ont finalement été interpellés dans une résidence située au sud de Toulouse, aux alentours de 14h, par le GIGN.

D'après une source proche du dossier à CNEWS, le suspect principal, auteur du coup mortel sur le jeune homme, fait partie de ce groupe de 7 personnes arrêtées. Âgé de 20 ans, il est de nationalité française et habite dans le centre de Romans-sur-Isère.

Lors de sa prise de parole à l'Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé l'acte «absolument ignoble», dont a été victime l’adolescent, promettant que tous les moyens étaient employés pour retrouver les auteurs.

Une marche blanche organisée

Alors que l'émotion est toujours très vive à Crépol, où a été tué Thomas, une marche blanche va être organisée ce mercredi après-midi à partir de 13h30 à Romans-sur-Isère, commune où se trouve le lycée du jeune défunt.

Un hommage qui «se veut apolitique par respect pour la famille», a précisé dans un message publié sur son compte Facebook le RC Romans-Péage, club de rugby où le lycéen évoluait.

Dans le cadre de l'enquête ouverte pour meurtre et tentative de meurtres, près d'une centaine de témoins ont été déjà entendus par les gendarmes. Ce lundi soir, le parquet de Valence, qui diligente l'enquête, a également affirmé que des suspects étaient «en cours d’identification».

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