Pour les Jeux olympiques, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris, les militaires seront très présents pour assurer la sécurité. Ainsi, le gouverneur militaire de Paris, le général Christophe Abad, a annoncé ce jeudi que près de 15.000 militaires seront mobilisés dont 10.000 pour la seule région d'Ile-de-France.
Un déploiement de taille. 15.000 militaires vont être mobilisés pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 a annoncé ce jeudi le gouverneur militaire de Paris, le général Christophe Abad.
«Les armées, à ce stade, à 250 jours de l'échéance, se préparent à engager de l'ordre de 15.000 militaires au niveau national, dont près de 10.000 seront déployés en Ile-de-France», a-t-il déclaré lors d'un point presse au ministère des Armées.
Quelque 5.000 d'entre eux seront logés sous des tentes en plein Paris, sur la pelouse de Reuilly, pendant la durée des Jeux olympiques.
Ces nombres annoncés ne tiennent pas compte d'une éventuelle défaillance du côté de la sécurité privée, un secteur d'activité dont les difficultés font craindre au Comité d'organisation (Cojo) et à l'Etat de ne pas pouvoir réunir assez d'agents privés.
«Ces effectifs répondent à la capacité des armées à satisfaire» les besoins «tels qu'ils nous ont été exprimés à ce stade», a précisé Christophe Abad. «Cela ne veut pas dire que dans les 250 jours à venir il n'y aura pas d'autres missions, problème de la sécurité privée ou pas», a-t-il ajouté.
Le problème de la sécurité privée
Pour la seule sécurisation des sites de compétition, qui relève de la responsabilité du Cojo, il faudra compter entre 17.000 et 22.000 agents de sécurité.
Bruno Le Ray, directeur de la sécurité des JO pour le comité d'organisation, a assuré jeudi matin que 37 entreprises de sécurité privée avaient déjà été sélectionnées, pour 138 lots sur les 200 que le Cojo va attribuer. «Nous sommes très largement dans les temps», a-t-il dit.
La France est très attendue sur la sécurité durant les JO-2024. Après le fiasco de la finale de la Ligue des Champions qui a dégénéré au Stade de France le 28 mai 2022 et où entre 300 et 400 jeunes ont dépouillé les supporteurs, la question de la sécurité autour des Jeux olympiques est devenue cruciale.