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«Les prochains ne viendront pas avec des couteaux, mais avec des armes automatiques» : le coup de gueule d'un habitant de la région de Crépol lors du déplacement d'Olivier Véran

En marge de la visite d'Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, à Crépol (Drôme), un habitant de la région a fustigé «tous ces gouvernements qui défendent la France des cités contre la France de Thomas», en référence à l'adolescent poignardé à mort à la sortie d'une fête de village, dans la nuit de samedi à dimanche 19 novembre.

Le sujet est brûlant. Près de dix jours après la mort de Thomas, un jeune rugbyman de 16 ans poignardé à mort à la sortie d'une fête de village à Crépol (Drôme), dans la nuit de samedi a dimanche 19 novembre, cette perte tragique gravite dans tous les esprits de la région.

Alors qu'il était venu assister au déplacement du porte-parole du gouvernement Olivier Véran, André, un habitant de la Drôme qui n'est pas un proche de la famille a vivement critiqué un exécutif qui défend selon lui «la France des cités contre la France de Thomas», ou contre «la France rurale, la France des gens qui élèvent leurs gosses comme il faut».

«On sait ce qui va arriver»

Car selon Alain, les parents du groupe d'adolescents venus en découdre avec les participants au bal de Crépol les élèvent «dans la haine de la France et des Français». «Moi j'ai des enfants, des petits-enfants, je ne veux pas qu'ils finissent comme ça», a-t-il ajouté, précisant que sa fille était domiciliée à Romans-sur-Isère (Drôme), où habiteraient certains des neuf suspects interpellés par les autorités dans le cadre de l'enquête portant sur l'agression mortelle qui a coûté la vie à Thomas.

Le constat de l'homme aux tempes grisonnantes interrogé par CNEWS est sans appel. «On sait ce qui va arriver. Les prochains ce sera pas avec des couteaux qu'ils viendront, ce sera à l'arme automatique». Quant à l'issue du procès à venir, il n'a pas grand espoir : «Vous le savez comme moi, il aura huit ans, le procès aura lieu dans trois ans (...) ce sera déjà apaisé et on aura oublié Thomas».

Dans l'après-midi du 25 novembre, les neufs suspects avaient été présentés au parquet de Valence «en vue de l'ouverture d'une information judiciaire criminelle» avait précisé Laurent de Caigny, le procureur de la République de Valence.

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