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Mort de Thomas : Gérald Darmanin réclame un nouveau dispositif de sécurité pour prévenir toute action violente

Le ministre de l’Intérieur réclame la mise en place d'un dispositif de sécurité et de renseignements pour prévenir tout futur attroupement.  [SEBASTIEN BOZON / AFP]

Gérald Darmanin a appelé ce lundi 27 novembre les préfets et responsables de la police et de la gendarmerie à la mobilisation pour prévenir tout rassemblement pouvant conduire à des actions violentes, notamment de la part de groupes d'ultradroite.

Un nouveau dispositif. Une semaine après la mort de Thomas, un adolescent de 16 ans poignardé lors d’une fête à Crépol, dans la Drôme, une centaine de militants d’ultradroite ont investi le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, causant de multiples dégradations et troubles à l’ordre public. À cet égard, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a réclamé la mise en place d'un dispositif de sécurité et de renseignements pour prévenir tout futur attroupement. 

Selon un courrier consulté par CNEWS, Gérald Darmanin réclame une «pleine mobilisation» de l’ensemble des services afin de prévenir «tout attroupement» ou «manifestation non déclarée» visant à «mener des actions violentes contre les personnes et les biens». Le locataire de Beauvau a également exigé une surveillance étroite des réseaux sociaux pour anticiper tout éventuel mouvement. 

À cet égard, le ministre a demandé la mise en place d'un «dispositif de sécurisation adapté, dissuasif et concerté» pour prévenir «tous les attroupements violents», «quels qu’en soient les instigateurs» et tant «dans les centres-villes que dans les quartiers», a-t-il précisé. Gérald Darmanin a aussi éxigé l'interpellation des organisateurs, des fauteurs de troubles et des individus porteurs d’armes, ainsi que la verbalisation des participants. 

Des violents attroupements de l'ultradroite

Ce message a été diffusé après les attroupements violents organisés par l'ultradroite le week-end dernier à Romans-sur-Isère en guise de représailles après la mort du jeune Thomas. Environ 80 militants de plusieurs groupes nationalistes d'ultradroite avaient ainsi investi, samedi soir, les abords du quartier populaire de la Monnaie, derrière une banderole «Justice pour Thomas, ni pardon, ni oubli», en scandant «La rue, la France, nous appartient», ou encore «Islam, hors d'Europe» selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.  

«Ces actions, qui visent à ajouter du désordre, de la violence et de la division dans notre société», écrit le ministre de l'Intérieur, «ne doivent pas nous détourner de notre action résolue contre les délinquants et ces individus ensauvagés qui doivent être l'objet d'une répression déterminée», a-t-il précisé. «Je compte sur votre complète mobilisation et votre fermeté systématique afin de procéder aux interpellations dès la naissance d’un trouble», a-t-il conclu.  

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