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Prêt-à-porter : la marque Kookaï partiellement rachetée

Kookaï vient d'annoncer son rachat partiel par le groupe Antonelle-Un Jour Ailleurs. [PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Kookaï vient d'annoncer son rachat partiel par le groupe français d'habillement Antonelle-Un Jour Ailleurs. 70 emplois devraient être préservés.

Le couperet est tombé. Ce jeudi 30 novembre, la marque de prêt-à-porter Kookaï a annoncé son rachat partiel par le groupe Antonelle-Un Jour Ailleurs. Cette reprise permettra, notamment, de préserver 70 emplois. «Face à six autres concurrents, c'est à Antonelle que le juge a cédé la marque Kookaï qui était à la recherche d’un repreneur depuis le 15 septembre 2023» précise l'enseigne dans un communiqué. «Le groupe a présenté l'offre la plus favorable pour l'entreprise puisqu’il reprend 16 magasins, 17 corners et préserve également 70 emplois», poursuit-il.

Kookaï détient une centaine de magasins en France. Elle est aussi présente en Espagne, en Suisse, aux États-Unis et en Australie. Le groupe emploie 220 salariés. Les magasins non repris seront fermés.

«redonner ses lettres de noblesse»

L'offre de cession de 300.000 euros du groupe Antonelle-Un Jour a été préférée à celle de GD Distribution (Gérard Darel & Pablo) et de Beaumanoir (Caroll, Morgan, Cache Cache, Bréal, Bonobo). «On est très contents d'avoir repris cette marque et éviter ainsi sa disparition. C'est une marque que nous avons connu dans notre jeunesse et que nous affectionnons particulièrement. Nous allons tout faire pour lui redonner ses lettres de noblesse» a expliqué Samy Cohen, le président du groupe Antonelle-UJA. Dans les mois à venir, le repreneur devrait redéployer un parc de magasins sur la France puis en Europe avec l'ouverture d'une quinzaine de nouvelles boutiques.

victime de la fast fashion

Lancée en France en 1983 et rachetée en 2017 par l'Australien Rob Cromb, l'enseigne Kookaï a été placée en redressement judiciaire en février. Ces dernières années, la griffe a pâti de la pandémie, de l'inflation, de hausse des coûts de production, des loyers, des salaires, mais aussi de la concurrence de la seconde main et de la fast fashion. En septembre, le tribunal de commerce de Paris avait jugé que la trésorerie de la société était insuffisante pour financer le plan de continuation proposé ce qui avait ouvert la voie à son rachat. Au 15 novembre, sept candidats avaient formulé des offres. 

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