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Assurance : vers une augmentation des tarifs en 2024 ?

Assurance : vers une augmentation des tarifs en 2024 ? Dans un contexte où l'inflation impacte les ménages, le prix des assurances risquent d'augmenter en 2024. [JD8/ADOBE]

Alors que Bruno Le Maire invitait les assureurs à conserver leurs tarifs stables même en période d’inflation, ces derniers envisageraient de revoir leurs grilles à la hausse.

Automobile, habitation, santé, à quels prix s’attendre en 2024 ? En septembre dernier, les acteurs du secteur se réunissaient à Monaco pour discuter des tarifs et conditions auxquelles les réassureurs indemnisent les assureurs. Si les catastrophes naturelles étaient au cœur des débats, les tempêtes Ciaran et Domingos n’ont fait que confirmer les inquiétudes des décideurs.


Selon France Assureurs, la facture totale pour les 30 prochaines années est estimée à 143 milliards d’euros entre 2020 et 2050, près du double par rapport à la période 1989-2019. De son côté, Bruno Le Maire avait appelé les compagnies d’assurance à rester raisonnables dans la hausse de leurs prix.


À titre d’exemple, Axa s’était engagé à ce que ses tarifs «augmentent moins que la réalité des sinistres» et à mettre en place des montants spécifiques pour les moins de 30 ans et les ménages les plus pauvres. Alors que cet engagement de modération «a été tenu» pour 2023, selon Franck Le Vallois, directeur général de France Assureurs, rien n’est encore acté pour 2024 pendant que les discussions se poursuivent à Bercy entre les parties prenantes.

Une accumulation des dépenses

En effet, au défi climatique, s’ajoutent l’augmentation des dépenses liées aux violences urbaines ou celles des matières premières. D’après le SRA (Sécurité et Réparation Automobiles), le coût total des réparations automobiles s’est vu augmenter de 8,42% en juin 2023. Une hausse incluant le prix des pièces détachées, de la peinture qui s’additionne aussi à ceux de la main d’œuvre.

Concernant l’habitation, le prix de la laine de verre pour l’isolation a par exemple explosé de 31% comme le rappelle Capital. Autre secteur primordial concerné, celui de la santé. En effet, les mutuelles devront également compenser les augmentations liées par exemple à la revalorisation du tarif de consultation de 25 € à 26,50 €. D’après le magazine, elles devront dépenser 100 millions d’euros en plus par an si elles souhaitent limiter l’impact de ces prix sur leurs assurés.


Ainsi, le cabinet de conseil Facts & Figures prévoit un bond des prix de 6% en habitation, de 4% en auto et de 8 % en santé.  

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