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Emmanuel Macron lance la voiture électrique à 100 euros par mois

20.000 livraisons sont attendues en 2024. [DENIS CHARLET / AFP]

Emmanuel Macron a lancé officiellement ce jeudi la voiture électrique à 100 euros par mois pour les plus modestes. Une promesse de campagne du président de la République.

Une promesse de campagne qu’il voulait honorer. Ce jeudi 14 décembre, Emmanuel Macron a lancé le système de leasing de voitures électriques «à 100 euros» par mois pour les plus modestes. Le président de la République a renvoyé vers la plate-forme gouvernementale, active dès ce vendredi, mon-leasing-electrique.gouv.fr, où chacun pourra voir s’il est éligible. Les vraies réservations se feront sur les listes des loueurs à compter du 1er janvier.

Ces véhicules seront commercialisés à partir du 1er janvier prochain, lentement néanmoins avec quelque 20.000 livraisons pour 2024. 

Parallèlement, le gouvernement a dévoilé la liste des véhicules qui seront éligibles, dès vendredi, au nouveau «bonus électrique» remodelé qui, sur la base de critères environnementaux, favorisera presqu'exclusivement des modèles électriques produits en France ou en Europe. 

Dans le cadre de la «planification écologique» pour «continuer de réduire nos émissions de CO2», il faut «remplacer nos véhicules qu'on appelle thermiques par des véhicules électriques», a expliqué le chef de l'État dans une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux.

Une montée en puissance

Ce dispositif sera réservé à terme à la moitié des ménages les plus modestes, dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur à 15.400 euros, selon un conseiller de l'exécutif. Mais dans un premier temps, la population concernée sera plus restreinte pour cibler plus particulièrement, parmi ces ménages, les «actifs gros rouleurs», qui roulent plus de 8.000 km par an ou qui habitent à plus de 15 km de leur lieu de travail.

En 2024, le gouvernement s'attend à la livraison de seulement 20.000 à 25.000 véhicules électriques grâce à ce leasing, qui dispense les bénéficiaires de verser un apport initial. Ce nombre devrait monter en puissance avec la production française, pour être doublé dès 2025, espère-t-on dans l'entourage du chef de l'État.

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