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Qu'est-ce que la chenille urticante, qui se propage en Île-de-France ?

Leur découverte dans la région francilienne remonte au début des années 2000, où des colonies de chenilles processionnaires du chêne avaient déjà été observées. [Ana Dracaena/Adobe Stock]

Alors qu’elles se montrent habituellement au printemps, les chenilles processionnaires sont d’ores et déjà visibles en Île-de-France, où leur propagation inquiète. Pour cause, leurs poils contiennent une toxine urticante et allergisante, à l'origine d'irritations cutanées et oculaires.

Une crainte propagée dans toute la région. Les chenilles processionnaires - aussi appelées chenilles urticantes - sont de retour cette année, avec un peu d’avance.

Si elles se manifestent généralement aux alentours de la période printanière, c’est bien en pleine période hivernale qu’elles ont décidé de refaire leur apparition dans les forêts d’Île-de-France

Aux premières loges, ce sont les habitants de Freneuse (Yvelines) qui assistent impuissants au spectacle de ces chenilles urticantes classées nuisibles depuis 2022.

Ces chenilles possèdent des poils urticants qui peuvent être à l'origine d'atteintes sur la santé des personnes exposées, comme des démangeaisons. Elles peuvent également provoquer des conjonctivites ou encore des maux de gorge.

84% de la région Ile-de-France déjà colonisée en 2021

Pourtant, leur découverte dans la capitale ne date pas d'hier et remonte au début des années 2000, où des colonies de chenilles processionnaires du chêne avaient déjà été observées.

«Ces chenilles, aux poils urticants, vivent en groupe (on parle de chenilles grégaires) dans des nids accrochés aux arbres. Elles forment des processions lorsqu’elles se déplacent après leur éclosion, en particulier celles du pin», explique l’Agence Régionale de Santé (ARS) sur son site internet. 

La chenille processionnaire du pin, urticante de décembre à avril, est l’une des variétés identifiées par l’ARS. Présente sur les trois-quarts du sud du territoire français, son front de migration remonte chaque année de quelques kilomètres.

La chenille processionnaire du chêne est la seconde variété. Urticante de mai à juillet, elle est essentiellement retrouvée sur le quart nord-est de la France par foyers restreints.

En 2021, 84% de la région Île-de-France avait déjà été colonisée par les chenilles urticantes du pin, avait recensé l’Inrae (l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement).

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