Étudiant à Science Po, le nouveau Premier ministre Gabriel Attal a joué un rôle dans un film de Christophe Honoré, aux côtés de Léa Seydoux, Louis Garrel ou encore Anaïs Demoustier.
Du cinéma à la politique. Entré rapidement au gouvernement à seulement 29 ans, Gabriel Attal a fait une brève apparition dans un film français en tant qu'acteur durant ses études.
En 2008, à l’âge de 19 ans, le nouveau Premier ministre a été figurant dans un long métrage de Christophe Honoré, nommé «La Belle personne». Il a notamment tourné aux côtés de Léa Seydoux, Louis Garrel ou encore Anaïs Demoustier, alors qu’il s’apprêtait à entrer en deuxième année d’études à Sciences Po Paris.
Dans «La belle Personne» de Christophe Honoré, la trop rare Valérie Lang dispense un cours sur Luther, Calvin et le protestantisme. Parmi ses élèves, Léa Seydoux et … Gabriel Attal, futur ministre de l’éducation nationale, âgé ici de 18 ans et figurant dans ce film (extraits)… pic.twitter.com/ttqy4D2gpO
— Camilio Daccache (@CamilioDacc) August 20, 2023
Cette adaptation moderne du roman «La Princesse de Clèves», de Madame de Lafayette (1634-1693) a été tourné au sein du lycée Molière, dans le 16e arrondissement de Paris. Le lycéen Gabriel Attal apparaît plusieurs fois à l'écran en train d'écouter attentivement le cours sur Luther, Calvin et le protestantisme donné par Valérie Lang, qui joue le rôle de Florence Perrin, professeure d'histoire.
Un père producteur de cinéma
Le débutant réapparaît dans une scène plus triste, où il trouve le corps sans vie d'un de ses camarades dans la cour du lycée. Son nom est listé dans le générique dans l'ordre alphabétique.
Dans une interview accordée à Gala le 17 août 2023, l'homme politique a fait part de son attrait pour le septième art, confiant avoir fait du théâtre pendant plusieurs années.
«J’en ai fait à l’école dès le CE2 et j’interprétais le Chat botté. Au collège, j’ai joué Molière, Goldoni… Je n’ai pas l’impression pour autant de camper aujourd’hui un personnage en politique, mais ces expériences m’ont aidé en termes de gestion du trac et de prise de parole publique», s'était-il confié.
Une passion transmise par son père, Yves Attal, avocat, mais également producteur, notamment des films «Talons Aiguilles» de Pedro Almodóvar, ou encore «Le Monstre» de Roberto Benigni.