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Gabriel Attal nommé Premier ministre : les réactions de la classe politique

Gabriel Attal a été désigné ce mardi 9 janvier nouveau Premier ministre pour succéder à Elisabeth Borne. Bien qu'attendue depuis plusieurs heures, cette nomination a suscité de nombreuses réactions dans le paysage politique français.

Le passage de témoin est désormais officiel. Au lendemain de la démission d’Elisabeth Borne, Emmanuel Macron a désigné, ce mardi 9 janvier, Gabriel Attal comme nouveau Premier ministre. 

Il devient ainsi à 34 ans, le plus jeune Premier ministre de l’histoire de la Ve République. À l’annonce de sa nomination, de nombreux membres de la classe politique française ont réagi.

Chez les membres de la majorité, les congratulations pour Gabriel Attal se multiplient, avec une réaction d’Emmanuel Macron, qui indique «pouvoir compter sur (son) énergie et (son) engagement pour mettre en œuvre le projet de réarmement et de régénération», qu’il a annoncé.

Même son de cloche chez Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, qui adresse «tous (ses) vœux de succès» au nouveau Premier ministre. «Je sais que nous pourrons travailler ensemble en confiance afin de poursuivre à l’Assemblée nationale les réformes économiques et sociales engagées au service des Français», a-t-elle publié sur X, avec une photographie en sa compagnie.

Un «Macron Junior» dénigré par l'opposition

Du côté de l'opposition, les réactions sont plus vives. Jean-Luc Mélenchon, le fondateur de la France Insoumise, a ironisé, estimant que Gabriel Attal retrouvait «son poste de porte-parole».

«La fonction de premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour. Malheur aux peuples dont les princes sont des enfants», a-t-il écrit sur le réseau social.

Un point de vue partagé par Mathilde Panot, la cheffe de file des Insoumis à l’Assemblée nationale, qui a qualifié lors d’une conférence de presse Gabriel Attal de «Macron junior». «C'est celui qui a assumé tout de la macronie: il s'est fait connaître en défendant mordicus Emmanuel Macron et Alexandre Benalla au moment de l'affaire Benalla», a-t-elle dit à l’Hémicycle.

Une opinion qui semble partagée par Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale. «Emmanuel Macron succède à Emmanuel Macron, un avatar du macronisme remplace l’autre», a-t-il notamment indiqué sur X, tout comme Olivier Faure, premier secrétaire du PS.

De son côté, Éric Zemmour, leader du mouvement politique Reconquête, a qualifié dans un tweet Emmanuel Macron de «toupie».

«Attal remplace Borne. Une macronienne est remplacée par un macronien qui va remplacer des macroniens par d'autres macroniens. Emmanuel Macron est une toupie : s'il arrête de tourner en rond, il tombe», a écrit l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2022.

Chez le Rassemblement national, la nomination de Gabriel Attal à Matignon est également très mal perçue.

«En nommant Gabriel Attal à Matignon, Emmanuel Macron veut se raccrocher à sa popularité sondagière pour atténuer la douleur d'une interminable fin de règne. Il risque plutôt d'emporter dans sa chute l'éphémère ministre de l'Éducation nationale», a écrit Jordan Bardella dans une publication sur X, likée par le compte officiel du RN.

Attendue, la réaction de Marine Le Pen est arrivée en milieu de journée. Selon elle, «les Français ne peuvent rien espérer» du nouveau Premier ministre Gabriel Attal, a estimé mardi la leader d'extrême droite Marine Le Pen en décrivant un «ballet puéril des ambitions et des égos», dans un message publié sur X.

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