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Qu’est-ce que le vote de confiance auquel ne se livrera pas le Premier ministre Gabriel Attal ?

Les parlementaires de gauche ont indiqué qu'il allait déposer une motion de censure, à la suite du refus de Gabriel Attal de se soumettre à un vote de confiance. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Ce mercredi 17 janvier, la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot a indiqué que le Premier ministre Gabriel Attal ne demandera pas de vote de confiance au Parlement après sa déclaration de politique générale, prévue le 30 janvier prochain.

C’était une volonté de certains parlementaires. Alors que l’opposition exigeait un vote de confiance de la part du Premier ministre Gabriel Attal, celui-ci ne s’y soumettra pas. C’est ce qu’a indiqué la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot lors du compte-rendu du Conseil des ministres ce mercredi. Cette dernière a justifié ce choix en expliquant que le locataire de Matignon avait «des dossiers plus importants à gérer et qu’il ne s’agissait pas d’une priorité aux yeux des Français».

S’il n’est pas un principe constitutionnel, la Constitution de 1958 prévoit que le nouveau locataire de Matignon engage la responsabilité de son gouvernement sur une déclaration de politique générale, ou bien sur son programme, il n’est cependant pas obligé de se livrer à un vote de confiance.

A titre d’exemple, Elisabeth Borne avait refusé de s'y soumettre en raison notamment du rapport de force à l’Assemblée nationale et de la majorité relative présente au Palais-Bourbon.

Un motion de censure bientôt déposée

Avant même la nomination de Gabriel Attal à Matignon, l’opposition de gauche avait d'ores et déjà indiqué qu’elle déposerait une motion de censure en cas de non-respect de ce vote de confiance.

«Peu importe par qui le monarque remplacera Elisabeth Borne, nous exigeons un vote de confiance au Parlement», avait lancé Mathilde Panot, cheffe de file des députés insoumis à l’Assemblée nationale.

Ce mercredi, au lendemain de la conférence de presse d’Emmanuel Macron, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste a appuyé les propos de la présidente LFI en assurant à son tour que «toute la gauche» comptait déposer une motion de censure contre le gouvernement.

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