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Remaniement ministériel : entrées, sorties... A quoi pourrait ressembler le gouvernement de Gabriel Attal ?

Le Conseil des ministres se déroule au sein du Salon Murat, à l’Elysée. [PATRICK KOVARIK / AFP]

Désormais Premier ministre, Gabriel Attal s’attelle désormais à composer son gouvernement. Si certains noms sont plus ou moins assurés de rester, d’autres personnalités pourraient être amenées à partir, notamment pour certaines prises de positions récentes.

Après sa nomination à Matignon par Emmanuel Macron, Gabriel Attal doit désormais s’entourer d’une équipe gouvernementale. Le nouveau Premier ministre enchaîne les entretiens avec le chef de l’Etat afin de dessiner la meilleure ligne politique à suivre. Dans ce but, certains ministres sous Elisabeth Borne sont amenés à rester tandis que d’autres pourraient partir ou bien changer de fonctions.

Les ministres qui pourraient rester

Dans un gouvernement qui se voudrait resserré autour de 12 à 15 ministres en plein exercice, contre 16 actuellement, certains sont presque assurés de rester au gouvernement. C’est le cas notamment de Gérald Darmanin. Le ministre de l’Intérieur, en déplacement avec Gabriel Attal ce mercredi dans un commissariat du Val d’Oise, a rapidement fait entendre qu’il n’avait pas terminé sa mission à Beauvau.

Des personnalités importantes de l’équipe composée par Elisabeth Borne, comme Eric Dupond-Moretti, Sébastien Lecornu et Bruno Le Maire, devraient conserver leurs portefeuilles. La question s’annonce cependant plus épineuse pour le ministre de l’Economie, tant les rumeurs sur sa possible participation aux élections européennes en tant que tête de liste persistent.

D’autres ministres pourraient également rester au gouvernement mais changeraient de poste, notamment en ce qui concerne celui de l’Éducation nationale, laissé vacant à la suite de la nomination de Gabriel Attal à Matignon. Selon des informations recueillies par CNEWS, deux noms seraient pressentis. Ceux de Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, et d’Aurore Bergé, des Solidarités et des Familles. 

Le ministre des Outre-mer, Philippe Vigier souhaiterait, selon certaines sources à CNEWS, prendre la direction du ministère de la Santé. De son côté, Fadila Khattabi, ministre chargée des Personnes handicapées, ne serait pas en danger. Son absence de prise de position, à contrario des «ministres frondeurs» opposés au projet de loi immigration, lui permettrait de continuer à œuvrer dans ses missions.

En ce qui concerne Christophe Bechu, ministre de la Transition écologique, et Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, leur sort est pour l’instant inconnu.

Les ministres qui pourraient partir

Si certains seraient amenés à rester au gouvernement, ou bien changer de portefeuille, d’autres sont, quant à eux, annoncés sortant. Parmi eux, Clément Beaune, ministre des Transports, sur la sellette à la suite de son opposition publique au projet de loi immigration.

Patrice Vergriete, au Logement, Sylvie Retailleau, à l’Enseignement supérieur et la Recherche et Rima Abdul-Malak à la Culture se trouvent dans la même situation. Certaines rumeurs évoqueraient d'ailleurs la nomination de la journaliste Claire Chazal pour remplacer cette dernière.

Le sort de Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères, semble également incertain, le ministre des Armées Sébastien Lecornu prenant de plus en plus de place lorsqu’il s’agit de prendre en charge les dossiers internationaux.

Empêtrée dans des affaires liées à une enquête sur son ancien métier de pharmacienne, la ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo pourrait, elle aussi, être remerciée. Un schéma relativement indentique pour Olivier Dussopt, ministre du Travail, dont le sort pourrait être connu le 17 janvier prochain, en même temps que le rendu de son procès pour favoritisme.

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