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«Laisser des personnes venir sur notre sol, en sachant qu’on ne pourra pas les accueillir, ce n’est pas leur rendre service», justifie Gabriel Attal

En déplacement sur un marché de Caen (Calvados) ce dimanche, Gabriel Attal a été interrogé sur la loi immigration, qui n’a toujours pas été promulguée par Emmanuel Macron. Selon le Premier ministre, «laisser des personnes venir sur notre sol, en sachant très bien qu’on ne pourra pas les accueillir, ce n’est pas leur rendre service».

Premier bain de foule pour le nouveau Premier ministre. À l’occasion de l’un de ses premiers déplacements officiels, Gabriel Attal s’est rendu à Caen, dans le Calvados, pour rencontrer les Français ce dimanche 14 janvier. Alors qu’il déambulait sur le marché Saint-Pierre, en centre-ville, puis dans un café attenant, le Premier ministre a été interpellé sur la loi immigration, qu’il a tenue à défendre en citant notamment le camp de migrants de la ville voisine de Ouistreham. 

«une meilleure organisation»

«Ce sont des situations qui sont humainement dramatiques», a d’abord avancé Gabriel Attal, avant de se montrer plus ferme sur le sujet. «Vous savez, pendant des années, il y a eu beaucoup d’hypocrisie parce qu’il y avait déjà ces situations, mais il n’y avait pas de texte de loi qui permettait de prendre ça en main et de faire en sorte que l’on ait une meilleure organisation», a poursuivi le Premier ministre. «Laisser des personnes venir sur notre sol, en sachant très bien qu’on ne pourra pas les accueillir, ce n’est pas leur rendre service», a-t-il précisé. 

«C’est une question d’organisation pour être plus efficace. Cela veut dire qu’on va accueillir aussi, on va par ailleurs régulariser 10.000 personnes qui travaillent, qui sont intégrées dans notre pays, et dont on a besoin, c’est cela la logique de cette loi», s’est ensuite défendu le Premier ministre, qui a aussi assuré que la France «continuera à accueillir des étudiants étrangers». «Je ne suis pas venu pour qu’on me dise que tout va bien», a enchaîné Gabriel Attal, «je suis venu au contact», a-t-il conclu. 

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