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Colère des agriculteurs : «La Commission européenne est responsable de la situation actuelle», affirme François-Xavier Bellamy

Invité de Sonia Mabrouk ce lundi pour la Grande Interview sur CNEWS, le député européen LR François-Xavier Bellamy a estimé que «la Commission européenne» était «responsable de la situation actuelle» des agriculteurs.

L'Europe nuit-elle à l'agriculture française ? C'est la thèse soutenue ce lundi 29 janvier par François-Xavier Bellamy, député européen LR, invité ce matin de la Grande Interview, sur CNEWS. Selon le chef de file des Républicains aux prochaines élections européennes, «la Commission européenne» serait «responsable de la situation actuelle» des agriculteurs français.

«Elle a mis en œuvre depuis quelques années et avec beaucoup de détermination, une politique qui visait, au nom de l'environnement, à une forme de décroissance de la production agricole», a-t-il affirmé face à Sonia Mabrouk.

Il a également reproché à Pascal Canfin, député européen Renaissance et président de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire au Parlement européen, d'avoir «porté avec le plus de détermination cette stratégie». L'ancien ministre délégué au Développement est l'une des cibles politiques des manifestations agricoles car il est considéré comme l'un des pionniers des normes européennes dénoncées par les exploitants.

 L'une des stratégies européennes adoptées sous sa responsabilité, la «Farm to Fork» (de la Ferme à la Fourchette), est pointé du doigt par l'élu des Républicains. «Cela fait 4 ans qu'avec ma collègue Anne Sanders, qui est en commission de l'agriculture, que l'on tire la sonnette d'alarme avec les agriculteurs pour dire que nous n'avons pas le droit de baisser la production agricole dans notre pays», a-t-il soutenu.

François-Xavier Bellamy a rappelé que l'adoption de la loi «Restauration de la nature» a contraint les pays européens à «geler 10% de la surface agricole utile en Europe». Selon lui, «tout cela à une conséquence affichée que la production agricole allait baisser de 13% à 15% en Europe, que les prix pour les consommateurs allaient augmenter, que les revenus pour les agriculteurs allaient baisser».

Ce lundi 29 janvier, les premiers agriculteurs sont arrivés au marché d'intérêt national de Rungis (Val-de-Marne). D'autres vont bloquer les voies autour de la capitale, pour le «siège de Paris». Les annonces de Gabriel Attal ont notamment été jugées insuffisantes par le milieu agricole.

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