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Amélie Oudéa-Castéra : la ministre accuse certains de faire d’elle un «symbole d’une caste à abattre»

Depuis sa nomination, la nouvelle ministre de l’Éducation et des Sports est prise dans une polémique sur la scolarité de ses enfants dans l'établissement privé Stanislas. [Ludovic MARIN / AFP]

La ministre de l'Education nationale et des Sports Amélie Oudéa-Castéra, au coeur d'une polémique concernant la scolarité de ses enfants, a dénoncé ce mardi le fait que certains tentent d'en faire «le symbole d'une caste privilégiée à abattre».

Sous le feu des critiques en raison de la scolarisation de ses enfants dans l'établissement privé Stanislas, Amélie Oudéa-Castéra a estimé lors de la cérémonie des voeux du comité olympique français (CNOSF) que «même au sein du Parlement on voudrait faire de moi le symbole d'une caste privilégiée à combattre, à abattre».

En effet, depuis plusieurs semaines, la ministre de l'Éducation nationale, de la jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, se trouve au centre d'une polémique déclenchée par des propos sur la scolarité de ses enfants dans l'école privée parisienne Stanislas. Elle avait expliqué que son aîné avait d'abord été scolarisé dans le public, à Littré (VIe arrondissent de Paris), mais que la famille avait ensuite choisi le privé en raison de sa «frustration» de voir «des paquets d'heures pas sérieusement remplacées» dans le public.

Une déclaration qui avait déclenché l'ire de plusieurs syndicats d'enseignants, puisque comme l'avaient révélé nos confrères de Libération, le choix de la ministre de scolariser ses enfants dans le privé n'était pas lié à des problèmes de non-remplacements de professeurs.

Un méa culpa prononcé

Face au comité ce mardi, la ministre est revenue sur cet épisode : «Ces deniers jours, j'ai évoqué de manière maladroite, un souvenir erroné de maman vieux de 15 ans. J'ai blessé des personnes que pour rien au monde je ne voulais blesser. Mea culpa».

«Je vous le dis ce soir, cette faute, je ne suis pas sûre d'arriver à me la pardonner moi-même un jour. C'est pour moi une meurtrissure, contrairement à beaucoup d'étiquettes que beaucoup de gens veulent me coller sur les épaules», a-t-elle poursuivi.

Tout en regrettant que «même au sein du Parlement on voudrait faire de moi le symbole d'une caste privilégiée à combattre, à abattre. Alors que la seule chose que j'ai héritée de ma famille c'est l'amour du travail bien fait, du goût de l'effort, la passion du mérite».

Pour conclure son discours, Amélie Oudéa-Castéra a en outre tenu a rappelé que tant qu'elle sera «à la tête de ce magnifique ministère», elle fera «tout pour faire réussir les enfants, tous les enfants de la République».

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