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Paris : le directeur du Centquatre suspendu après un signalement pour agression sexuelle

Les faits auraient été commis lors d’un déplacement professionnel [© FRANCOIS GUILLOT / AFP]

Le directeur du Centquatre, José-Manuel Gonçalvès, a été suspendu de ses fonctions par la Ville de Paris dans le cadre d’une «procédure relative à des violences sexuelles et sexistes».

Situé dans le 19e arrondissement de Paris, le Centquatre est un espace qui abrite des salles de spectacles et des espaces libres pour les pratiques artistiques. L’établissement a été informé par sa présidente, Carine Rolland, adjointe à la mairie de Paris en charge de la culture, que son directeur n’allait pas se représenter de sitôt. 

José-Manuel Gonçalvès est visé par «un signalement […] dans le cadre de faits susceptibles de revêtir une qualification pénale d’atteinte à la personne», est-il écrit dans un communiqué du Centquatre, publié ce samedi «en accord avec la Ville de Paris».

«Les faits évoqués auraient été commis dans le cadre de ses fonctions de directeur lors d’un déplacement professionnel», a précisé l’établissement dans son communiqué. C’est une réponse à une révélation de Télérama vendredi 2 février, qui divulguait qu’un signalement «pour agression à caractère sexiste et sexuel» avait conduit la Mairie de Paris à «suspendre» José-Manuel Gonçalvès «de ses fonctions à titre conservatoire». 

L’espace d’art du nord-est de la capitale a ajouté qu’une «enquête administrative» confiée à l’Inspection générale de la Ville de Paris avait été «diligentée au sein de l’établissement». 

Clémentine Aubry assure l’intérim

Si le Centquatre a précisé que José-Manuel Gonçalvès faisait «l’objet d’une mesure de suspension administrative, à titre conservatoire, d’une durée maximale de 4 mois», aucune information supplémentaire n’a été évoquée. Les détails sur les motivations de l’enquête n’ont pas été annoncés et aucun dépôt de plainte n’a été mentionné. 

Un «conseil d’administration extraordinaire a été réuni par la présidente afin d’informer les administrateurs et administratrices de la situation», a assuré l’établissement dans son communiqué.

«La Ville de Paris rappelle son attachement à la présomption d’innocence et qu’elle combattra toujours les violences sexuelles et sexistes avec la plus grande fermeté et sera toujours aux côtés des victimes», ajoute le texte. 

Pour pallier la suspension administrative du directeur, son adjointe Clémentine Aubry assure l’intérim le temps de l’enquête. 

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