Caroline Rey-Salmon, vice-présidente de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants, s'est mise en retrait à la suite d'une plainte à son encontre ce mercredi 7 février.
Une prise de poste qui n'aura duré que quelques semaines. La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a annoncé, ce mercredi 7 février, la mise en retrait de sa vice-présidente Caroline Rey-Salmon, nommée à ce poste en décembre dernier et désormais visée par une plainte pour agression sexuelle.
«La vice-présidente se met en retrait total des travaux de la commission pendant tout le temps de l’enquête», a indiqué la Ciivise dans un communiqué, évoquant un retrait «indispensable à la sérénité des travaux» et au maintien «de la confiance» des personnes victimes.
Selon le récit de la femme de 25 ans à l'origine de la plainte pour «agression sexuelle par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction», l'agression a eu lieu lors d'un examen gynécologique mené le 27 juin 2020 à l'Hôtel-Dieu à Paris dans le cadre d'une enquête judiciaire. La jeune femme avait porté plainte pour des faits de viols subis enfant entre 2004 et 2009.
«Elle m'a auscultée, elle m'a dit qu'il n'y avait absolument aucune trace et que je me trompais parce qu'une enfant victime de viol vaginal avait forcément l'hymen déchiré, ce qui n'était pas mon cas», a déclaré la plaignante à l'AFP.