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Israël-Hamas : un homme jugé ce jeudi à Montpellier pour «apologie du terrorisme» lors d'une manifestation pro-palestinienne

L’homme avait soutenu, durant la manifestation, que l’attaque du Hamas sur Israël était un «acte de résistance». [LOIC VENANCE / AFP]

Un homme est jugé ce jeudi 8 février par le tribunal correctionnel de Montpellier pour «apologie du terrorisme». Le 4 novembre dernier, lors d'une manifestation en soutien aux Palestiniens, il avait qualifié l'attaque du Hamas sur Israël d'«acte de résistance».

Ses propos avaient choqué la communauté juive, les élus et le préfet de police. Ce jeudi, un homme doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Montpellier (Hérault) pour «apologie du terrorisme». Durant une manifestation organisée en soutien à la population civile palestinienne le 4 novembre dernier, il avait affirmé que les attaques du Hamas sur Israël du 7 octobre 2023 était un «acte de résistance».

«En vérité, l'acte du 7 octobre, c'était un battement d'aile de papillon. Ils ont peur de cet effet papillon», avait-il poursuivi dans une vidéo relayée par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra). La scène s'est déroulée durant ce rassemblement où 1.750 personnes s'étaient réunies selon la préfecture (4.000 selon les organisateurs).

Le prévenu risque jusqu'à 5 ans de prison

Le préfet de l'Hérault, François-Xavier Lauch, avait dénoncé des «propos extrêmement graves (...) faisant l'apologie d'un acte de terrorisme», avant de saisir le parquet de Montpellier «au titre de l'article 40 suite à la diffusion sur les réseaux sociaux» de la vidéo. Il avait également regretté que les «engagements» des organisateurs «de prévenir ce type de propos (...) n'aient pas été tenus».

En réponse à cet appel à la justice, La Libre pensée de l'Hérault, l'une des associations qui avaient organisé le rassemblement pro-palestinien, a soutenu qu'il s'agissait de propos tenus par un «individu alors que la manifestation était terminée [et qui] n’engagent que lui et ne sont pas ceux des organisateurs».

Selon les informations de Midi Libre, l'homme avait été placé en garde à vue à l'hôtel de police quelques jours plus tard. Il passera désormais devant le tribunal correctionnel pour répondre de ses actes. La peine encourue est de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.

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