39 personnes appartenant à la mouvance d’ultradroite, dont une vingtaine de fichés S, ont été interpellées ce samedi 10 février à Paris. Parmi eux, Marc de Cacqueray-Valmenier, dont la garde à vue a été prolongée ce dimanche soir.
39 membres de la mouvance d’ultradroite ont été interpellés ce samedi 10 février à Paris pour «participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations», a confié une source proche du dossier.
Marc de Cacqueray-Valmenier, ancien chef du groupuscule des «Zouaves», faisait partie des personnes arrêtées. Sa garde à vue a été prolongée ce dimanche soir, alors que les 38 autres interpellés ont été relâchés.
Le jeune homme de 24 ans, déjà condamné et incarcéré ces dernières années, fait «l'objet d'une interdiction de paraître à Paris dans le cadre d'une information judiciaire à Bobigny» a précisé le parquet. Il est actuellement mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans l'affaire de l'agression de militants de SOS Racisme lors d'une réunion publique d'Eric Zemmour, président du mouvement Reconquête, en décembre 2021.
Parmi les interpellés, une vingtaine de personnes sont fichées S. Ils ont été arrêtés aux alentours de 16h cet après-midi, à la sortie du cimetière de Charonne, où ils venaient rendre hommage à Robert Brasillach, figure de la Collaboration.
Au moins deux d'entre eux étaient munis de béquilles, pouvant être considérées comme des armes par destination, et certains avaient pour interdiction de se rendre à Paris. Avant d'être interpellés, ils avaient aussi été vus à proximité de la manifestation syndicale contre l'extrême droite place de la République.