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CNEWS visé par le Conseil d’Etat : «Vivement qu’une telle attention soit portée sur tous les autres médias», tacle Laurence Ferrari

«Vivement qu’une telle attention soit portée sur tous les autres médias», a déclaré ce mardi Laurence Ferrari dans l’édito de l’émission Punchline sur CNEWS. Dans son viseur : la demande du conseil d’Etat à l’Arcom de renforcer son contrôle sur la chaîne d'information.

Un avertissement qui ne passe pas. Après la décision du Conseil d’Etat demandant à l’Arcom (L'autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique), «de réexaminer dans un délai de six mois le respect par CNEWS de ses obligations en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information», la présentatrice de la chaîne Laurence Ferrari a pris le temps de réagir.

Ce mardi, dans son traditionnel édito en ouverture de l’émission Punchline diffusée du lundi au jeudi de 17h à 19h, elle a taclé la plus haute juridiction administrative. «Vivement qu'une telle attention soit portée sur tous les autres médias, y compris les chaînes publiques qui vivent grâce à votre argent, l’argent du contribuable», a-t-elle dit.

Selon la décision du Conseil d'Etat, «l’Arcom ne doit pas se limiter au décompte des temps de parole des personnalités politiques» et doit intégrer les «interventions de l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités.». Pour rappel, le Conseil d’Etat avait été saisi sur ce sujet par RSF (Reporters sans Frontières) en avril 2022.

Plusieurs politiques défendent la liberté d’expression

Alors que les audiences de la chaîne d’information ont atteint un record mensuel historique en janvier dernier (8,8 millions de téléspectateurs quotidiens en audience cumulée), Laurence Ferrari a défendu sur son plateau la liberté d’expression, «notre marque de fabrique qui est indestructible».

Sur Twitter, différentes personnalités politiques ont apporté leur soutien à CNEWS. Parmi eux, Eric Ciotti, président des Républicains, qui a dénoncé «une dangereuse et préoccupante dérive qui porte atteinte à nos principes démocratiques fondamentaux». «La neutralité supposée de certains n’est trop souvent que le paravent d’une silencieuse domination culturelle de la gauche : cessons l’hypocrisie !», a-t-il ajouté.

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