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Métro, bus, RER… Vers une amende de 300 euros en cas de bagage oublié ?

Un bagage oublié dans les transports en commun engendre quasi systématiquement une perturbation du trafic. [Geoffroy Van der Hasselt / AFP]

Une proposition de loi concernant la sûreté dans les transports en commun est examinée ce mardi 13 février au Sénat. Parmi les points discutés à la chambre haute figure notamment une amende contre les voyageurs se rendant coupables d'un oubli de bagage.

Une amende qui s'annonce salée. Le sénateur des Alpes-Maritimes Philippe Tabarot (LR) a déposé au Sénat une proposition de loi liée à la sûreté dans les transports en commun, qui est étudiée ce mardi 13 février.

Parmi les mesures qui constituent le texte figure la mise en place d'une amende contre les usagers se rendant coupables d'un abandon de bagage ou d'un colis, dans un train, métro, tramway ou tout autre type de transport en commun. Fixée à 300 euros dans le texte, elle serait ramenée à 250 euros si l'individu règle son amende sur le champ. À défaut, elle pourrait être majorée et atteindre 3.750 euros. 

Pour mémoire, l'oubli d'un bagage dans un métro conduit nécessairement à l'intervention des services dédiés, et notamment, dans les cas où le risque paraît élevé, à des équipes de déminage. A Paris, la RATP insiste d'ailleurs sur ce problème, rappelant «qu'un sac oublié engendre une perturbation d'une heure de trafic». Elle avait même installé un sac géant devant la gare parisienne d'Auber (9e arrondissement), visant à sensibiliser les voyageurs sur ce sujet en 2022. 

Plus de sécurité dans les transports 

Le texte insiste également sur le renforcement des mesures de sécurité dans l'ensemble des transports. Par exemple, l'article 8 prévoit qu'à titre expérimental, «les conducteurs des services réguliers de transport public par autobus ou autocars peuvent procéder, au moyen de caméras individuelles, à un enregistrement audiovisuel dans l'exercice de leurs missions», si ces derniers perçoivent un incident, où qu'ils ressentent une menace. 

L'article 6 ouvre quant à lui la possibilité aux «agents de police municipale» un libre accès aux espaces de transport et aux trains en circulation sur leur territoire», après décision de l'exploitant du service. 

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