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Grève à la SNCF : à quoi s’attendre ce week-end ?

La grève est amenée à durer du vendredi 23 à 11h au samedi 24 février à 16h. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Alors qu’une grève des aiguilleurs de la SNCF est prévue du vendredi au samedi dans toute la France, celle-ci devrait avoir peu d’impact sur la circulation des trains.

Après les contrôleurs, c’est au tour des aiguilleurs de la SNCF de faire grève. Du vendredi 23 à 11h au samedi 24 février à 16h, les employés sont ainsi appelés, par le syndicat Sud-Rail, à cesser, s’ils le souhaitent, toute activité.

Ces dates ont pour particularité d'être communes aux trois zones de vacances scolaires A, B et C. «C'est le maxi-chassé-croisé des vacances d'hiver», a indiqué Sud-Rail, pour qui «les possibilités pour la boîte d'invisibiliser notre action sont limitées».

Cependant, cette grève ne devrait pas fortement impacter la circulation. En effet, selon un document obtenu par l’AFP, «les informations disponibles à date laissent espérer un trafic quasi normal le week-end prochain, avec éventuellement quelques perturbations localisées». Selon le syndicat, la mobilisation risque malgré tout d’être «importante dans les Alpes, la région parisienne ou la Nouvelle-Aquitaine».

Dans le détail, les aiguilleurs sont appelés à se mobiliser pour demander «un vrai plan massif d'embauche», une «majoration de la prime opérationnelle de circulation» à 300 euros contre 60 euros actuellement et des questions d'organisation du travail avec des plannings plus prévisibles.

De son côté, SNCF Réseau, le gestionnaire d’infrastructure, assure que l’entreprise a fait des efforts de recrutement ces dernières années, en passant de 508 embauches en 2020 à 654 en 2022, puis 902 en 2023.

Une grève moins soutenue que la précédente

Cette grève des aiguilleurs devrait donc être moins suivie que celle des contrôleurs de la SCNF, qui avait entraîné l’annulation d’un TGV sur deux le week-end dernier.

En raison de la période, ces grèves sont vivement pointées du doigt par certains usagers. En réponse, la ministre des Relations avec le Parlement, Marie Lebec, n’a pas exclu ce mardi de «sanctuariser» des périodes sans grève dans les transports au nom de la «mission de service public» de la SNCF.

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