En direct
A suivre

Grand débat au Salon de l’agriculture : l’Elysée s’explique et parle d’une «erreur» concernant l’invitation des Soulèvement de la Terre

«Les Soulèvements de la Terre n'ont été ni conviés ni contactés», a ainsi assuré l'Élysée. [Sebastien SALOM-GOMIS / AFP]

L'Elysée a évoqué ce vendredi 23 février une «erreur» de communication, faisant allusion à l'invitation formulée à l'attention des Soulèvements de la Terre la veille, pour participer à un débat au Salon de l'agriculture.

«Il s'agit d'une erreur», a communiqué l'Élysée. Dans un long tweet publié vendredi 23 février, la présidence a évoqué l'invitation des Soulèvements de la Terre à un débat au Salon de l'agriculture, avec Emmanuel Macron et d'autres acteurs du monde agricoles.

«Les Soulèvements de la Terre n'ont été ni conviés ni contactés», a ainsi assuré l'Élysée, évoquant un erreur faite «lors de l'entretien avec la presse en amont de l'événement».

Jeudi 22 février, l'Élysée avait annoncé la tenue d'un grand débat «ouvert» et «sans filtre», qui devait se tenir au Salon de l’agriculture en présence du président de la République. Cet échange avait pour but de s’intéresser à tous les enjeux liés à l’agriculture, de la question des revenus à l’Europe, en passant par la transition du modèle agricole à la lumière des grands enjeux climatiques. 

Mais face à la colère des agriculteurs, Emmanuel Macron a finalement rétropédalé, à nouveau, en annulant la discussion. Les syndicats agricoles «avaient voulu un débat ouvert, ils en demandent aujourd’hui l’annulation. Dont acte», a déclaré sur X le président.

 

Les syndicats agricoles ont refusé le débat avec le collectif

Formulée lors de cette annonce, la possible présence de l'association écologiste avait en effet suscité la colère de la FNSEA. Le président de cette dernière, Arnaud Rousseau, ainsi que le secrétaire général de la Coordination Rurale avaient annoncé qu’ils n’assisteraient pas au grand débat avec le chef de l’État samedi 24 février au Salon de l’agriculture. Tous deux ont dénoncé la présence des Soulèvements de la Terre, un groupe d’activistes que l’exécutif avait tenté de dissoudre.

En juin 2023, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait demandé la dissolution du collectif, après les violences lors de la manifestation contre les «mégabassines» de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), en mars 2023. 

Face à l’Assemblée nationale, le ministre accusait le collectif de «violences répétées, d’attaques contre les forces de l’ordre, d’appels à l’insurrection» lors des protestations dans les Deux-Sèvres. Le Conseil d’État avait toutefois annulé la dissolution du collectif en novembre 2023.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités