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«Origine-Score» : quel est ce dispositif voulu par Bercy visant à afficher l’origine des produits alimentaires ?

Cette transparence sur la provenance des produits se ferait sur la base du volontariat. [DAMIEN MEYER / AFP]

Dans une «volonté de transparence», la ministre déléguée aux Entreprises, au Tourisme et à la Consommation Olivia Grégoire a annoncé, ce jeudi 22 février, l’expérimentation sur la base du volontariat d’un «Origine-Score», visant à afficher la provenance des produits alimentaires.

«Quand le consommateur est bien informé, il peut mieux influencer ses choix». Alors que la question de la provenance des produits alimentaires a refait surface récemment, par le biais notamment de la colère des agriculteurs, Olivia Grégoire propose une alternative.

Invitée de Sud Radio ce jeudi, la ministre déléguée aux Entreprises, au Tourisme et à la Consommation a annoncé l’expérimentation d’un «Origine-Score». S’inspirant du «Nutri-score», ce dispositif vise ainsi à afficher l’origine des produits alimentaires, afin «d’informer le mieux possible le consommateur».

En cours d’élaboration, les détails concernant l’affichage sur les produits dans les rayons sont actuellement en train d’être travaillés.

Olivia Grégoire a d’ores et déjà fait savoir que, comme le «Nutri-score», la participation d’une marque, ou d’un industriel, à ce dispositif se ferait sur la base du volontariat.

De ce fait, la ministre recevra les enseignes, les industriels et les distributeurs au courant du mois de mars à Bercy pour discuter de ce projet. «Je propose aux acteurs de l’agroalimentaire de travailler ensemble sur ce sujet majeur de la transparence, a-t-elle déclaré sur Sud Radio. Il faut dire la vérité pour que le consommateur soit plus éclairé».

Des ambitions européennes

Si cette expérimentation de l’«Origine-Score» venait à être concluante, Olivia Grégoire s’est dit prête à «porter ce sujet en 2025, à Bruxelles», afin que ce dispositif soit adopté à l’échelle européenne.

La ministre interviendrait alors au sein de la commission dédiée à «l’information des consommateurs» pour défendre cette innovation française.

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