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Arrêté d’expulsion de l'imam Hassan Iquioussen : la décision mise en délibéré au 11 mars

Lors de la validation définitive de l’arrêté d’expulsion, le 31 août 2022, l’imam était introuvable en France. [Kenzo TRIBOUILLARD/AFP]

La justice administrative examinait sur le fond, ce lundi 26 février à Paris, l'arrêté d’expulsion de l'imam marocain Hassan Iquioussen dont Gérald Darmanin avait fait un symbole de la lutte gouvernementale contre les «discours séparatistes». La décision a été mise en délibéré au 11 mars.

Un hasard du calendrier qui place cette audience dans le cœur de l’actualité. Quatre jours après l’expulsion de l’imam Mahjoub Mahjoubi vers la Tunisie pour ses propos tenus lors d’un prêche religieux, c’est cette fois l’imam Hassan Iquioussen qui était au cœur des débats avec la nouvelle audience sur son arrêté d’expulsion. La décision a finalement été mise en délibéré au 11 mars.

En juillet 2022, Gérald Darmanin avait annoncé l'expulsion d’Hassan Iquioussen, prédicateur du Nord fiché S par les services de renseignement en raison d’«un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d'une vision de l'islam contraire aux valeurs de la République» qui lui a valu un refus de renouvellement de son titre de séjour.

Mais lors de la validation définitive de l’arrêté d’expulsion, le 31 août 2022, l’imam était introuvable : il avait rallié la Belgique, où il a finalement été arrêté le 30 septembre, avant d’être expulsé vers le Maroc en janvier 2023.

Son avocate, maître Lucie Simon, rappelle que cette audience concerne «un recours en excès de pouvoir», et que «la décision du Conseil d’Etat ne saurait s’appliquer».

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