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Fermeture de la tour Eiffel : combien d'entrées ont été perdues ?

L’accès à la tour est compris entre 0 et 29,40 euros selon divers critères. [REUTERS/Sarah Meyssonnier TPX IMAGES OF THE DAY/File Photo]

D’après des estimations chiffrées communiquées par la Société d’exploitation de la tour Eiffel (Sete), environ 100.000 places ont été perdues en marge de la fermeture de la tour Eiffel, du 19 au 24 février, suite à une grève massive.

La grève aura duré six jours, et aura coûté cher à la société qui exploite la Dame de Fer. Dimanche 25 février, la tour Eiffel, située dans le 7e arrondissement de Paris, a finalement rouvert ses portes après que les organisations syndicales et la direction de la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel (Sete) sont parvenus à trouver un accord «prévoyant que les parties feront régulièrement un point de suivi du modèle économique, de l’évolution des investissements de travaux et des recettes de la société», a détaillé la Sete auprès de l’AFP.

Mais la période de fermeture aurait entraîné des pertes colossales pour la Sete : 100.000 entrées auraient ainsi été perdues durant la grève. Il est toutefois difficile de chiffrer précisément le manque à gagner étant donné que l’accès à la tour construite pour l’Exposition universelle de 1900 est compris entre 0 et 29,40 euros selon divers critères (âge, profession, utilisation de l’escalier ou de l’ascenseur).

Et même si l’édifice a rouvert, les organisations syndicales entendent maintenir la pression sur la société d’exploitation. «Nous resterons mobilisés pour défendre le monument jusqu'à obtention d'un modèle viable», ont prévenu la CGT et FO. Si la grève avait perduré au-delà de dimanche après-midi, cette grève aurait été la plus longue de l'histoire récente de la tour. A l'automne 1998, le monument était resté fermé six jours et demi.

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