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Paris : à quoi servent ces «boîtes à clés» que l’on voit de plus en plus dans le métro ?

Ce dispositif est un partenariat entre la RATP et l'entreprise Monkey Locky. [X/Monkey Locky]

Depuis plus d'un an, la RATP et l'entreprise Monkey Locky proposent un service de consignes à clés dans plusieurs stations du métro parisien. Un système qui pourrait éviter le développement des boîtes à clé parfois installées illégalement dans la capitale.

Elles sont de plus en plus présentes dans les stations du métro parisien. Depuis le 7 octobre 2022, un système de boîtes à clé est proposé aux usagers des transports en commun de la capitale grâce à un partenariat entre la RATP et la société Monkey Locky.

Devant les utilisateurs se tient une grosse boîte avec un écran tactile et 15 numéros. Ce système de «casiers sécurisés pour les clés» permet, à tous ceux qui le souhaitent, d'y déposer une clé et de permettre à un invité de les récupérer à tout moment de la journée.

Ce système est utile «pour vos échanges de clés en toute sécurité pour la famille, en solution de dépannage pour des amis, entre étudiants / co-locataires, pour le prêt ou la location de votre appartement», indique la RATP, partenaire de l'entreprise, dans un communiqué datant de la mise en service. «Ce service urbain a pour but de faciliter votre quotidien et permet de joindre l’utile à l’agréable» et est «accessible à l’entrée de la station sans titre de transport», précise-t-elle.

Une centaine de boîtes disséminées

Selon le site internet de Monkey Locky, ce sont près d'une centaine de boîtes à clé sécurisées qui sont disponibles dans Paris et sa petite couronne. Au total, cinq stations de métro sont concernées : Opéra (lignes 3, 7 et 8), Hôtel de Ville (ligne 1 et 11), Montparnasse-Bienvenüe (ligne 4, 6, 12 et 13), Etienne Marcel (ligne 4) et Denfert-Rochereau (lignes 4 et 6).

Ce dispositif tombe à pic alors que la municipalité de Paris souhaite chasser les boîtes à clé installées illégalement dans les rues de la capitale. Face au développement des locations courtes via des plates-formes comme Airbnb, certains propriétaires disposent ces petites boîtes métalliques, sans respecter les règles d'urbanisme.

À l'approche des Jeux olympiques, où près de 15,3 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale cet été, ce système pourrait connaître un véritable boom, d'autant que la formule se fait sur la base d'un simple abonnement quotidien ou mensuel.

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