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RSA, prime d’activité, allocations… Quelle sera la hausse des prestations sociales au 1er avril ?

Le montant des prestations sociales varie suivant l’évolution annuelle des prix à la consommation hors tabac, lissée sur deux ans. [PHILIPPE HUGUEN/AFP]

Les montants d’une dizaine de prestations sociales versées en France, comme le RSA, la prime d’activité ou les allocations familiales, seront réhaussés au 1er avril prochain, a informé, ce lundi 26 février, le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.

Une augmentation notable cette année et possiblement limitée l’an prochain. Une dizaine de prestations sociales, comme les allocations familiales, le revenu de solidarité active (RSA) ou encore la prime d’activité, seront revalorisées de 4,6% au 1er avril prochain.

Cette hausse, annoncée de manière provisoire dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) en septembre dernier, a été confirmé à Capital ce lundi par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.

La méthode de calcul utilisée est simple : il suffit d’évaluer la différence entre la moyenne de l’inflation de février 2023 à janvier 2024 et de la comparer à la moyenne des prix de février 2022 à janvier 2023. En d’autres termes, le montant des prestations sociales varie suivant l’évolution annuelle des prix à la consommation hors tabac, lissée sur deux ans. Cela se traduira donc dès le 1er avril prochain par une hausse de 4,6% sur de multiples prestations sociales. 

En prenant pour exemple le RSA, une personne célibataire touchera une somme de 635,71 euros après cette date contre 607,75 euros précédemment. Pour cette même prestation, un couple avec deux enfants dont les ressources annuelles ne dépassent pas les 74.960 euros verra son solde passer de 141,99 euros aujourd’hui à 148,52 euros dès le 1er avril prochain. 

Une baisse Des revalorisations des prestations sociales en 2025 ?

Parmi les coupes budgétaires étudiées par le gouvernement pour réduire le déficit public, Thomas Cazenave, le ministre délégué chargé des Comptes publics, a sous-entendu qu’une dérogation pourrait être mise en place en 2025 pour ne pas revaloriser ces prestations sociales à la hauteur de l’inflation.

Une telle mesure de sous-indexation des prestations sociales ne serait pas une première lors de ce quinquennat d’Emmanuel Macron. En effet, le gouvernement avait usé de cette méthode en 2020 pour réhausser de seulement 0,3% les prestations sociales en France alors que l’inflation tournait autour de 1%.

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