En direct
A suivre

«Si vous aviez été élue en 2022, on serait en train de fournir des armes à la Russie» : Gabriel Attal tacle Marine Le Pen à l’Assemblée (vidéo)

Ce mardi 27 février, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre Gabriel Attal a répondu aux invectives de Marine Le Pen, après les propos d’Emmanuel Macron qui a indiqué «ne pas exclure» l’envoi de troupes au sol en Ukraine.

Un échange particulièrement houleux. Ce mardi 27 février, Marine Le Pen est revenue sur les propos d’Emmanuel Macron la veille, indiquant que l’hypothèse de l’envoi de troupes en Ukraine «n’était pas à exclure». Des déclarations qui ont suscité une vive inquiétude de la part de l’opposition.

«Le Premier devoir d’un pays c’est de disposer de la vie de ses soldats pour défendre son indépendance», a déclaré la cheffe des députés du Rassemblement national, considérant que le président de la République avait «franchi une étape supplémentaire vers la cobelligérance».

Gabriel Attal a répondu avec fermeté aux attaques de Marine Le Pen. «Vous attendiez la première occasion pour montrer le visage qui est le vôtre», a-t-il considéré, accusant le RN de liens avec la Russie. «Si vous aviez été élue en 2022, nous serions en train de vendre des armes à la Russie pour écraser les Ukrainiens», a-t-il lancé dans l’Hémicycle.

Devant la grogne des députés du Rassemblement national, le chef du gouvernement a insinué qu'il existait des affinités de l’opposition vis-à-vis de Vladimir Poutine. «Quand on regarde les enquêtes réalisées, il y a lieu de se demander si les troupes de Vladimir Poutine ne sont pas déjà dans notre pays. Je parle de vous et de vos troupes Madame Le Pen», a-t-il conclu.

Un vote au Parlement sur l'Ukraine 

L'Elysée a par ailleurs annoncé ce mardi qu'un débat et un vote auraient lieu au Parlement sur la question du soutien à Kiev, au lendemain de déclarations d'Emmanuel Macron fustigées par les oppositions, car n'excluant pas l'hypothèse d'un envoi de troupes occidentales en Ukraine.

Dans un communiqué, la présidence a indiqué que le chef de l'Etat avait demandé au gouvernement de faire devant le Parlement une déclaration «relative à l'accord bilatéral de sécurité conclu avec l'Ukraine» le 16 février, suivie d'un débat et d'un vote.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités