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Paris : pour lutter contre les harcèlements de rue, la mairie du 17e s'associe avec UMAY

La collaboration a pour vocation compléter l’action policière au sein des quartiers. [Adobe / AungMyo]

La Mairie du 17e arrondissement de Paris a annoncé le jeudi 7 mars son partenariat avec l'application mobile Umay, spécialisée dans la lutte contre le harcèlement de rue, faisant d’elle la première mairie d’arrondissement à le faire à Paris.

Une première dans la capitale. Ce jeudi 7 mars, la Mairie du 17e arrondissement de Paris a pris une mesure forte pour lutter contre le harcèlement de rue en devenant la première mairie d’arrondissement s’associer à l’application mobile Umay, qui vise à garantir la sécurité des déplacements.

La collaboration permet à la mairie d'avoir accès à une cartographie en temps réel des signalements anonymisés des utilisateurs en insécurité, victimes de harcèlement ou d’agression. Les utilisateurs peuvent également partager leur géolocalisation en temps réel avec leurs proches de confiance pour sécuriser les déplacements, les sorties et les voyages.

«Ce partenariat confirme le rôle du 17e comme pionnier dans la mise en place de solutions innovantes pour améliorer la qualité de vie des citoyens», a déclaré Geoffroy Boulard, le maire du 17e arrondissement dans un communiqué.

Un réseau de 6.000 établissements sécurisés

Pour l’édile, la collaboration a pour vocation à compléter l'action policière au sein des quartiers, dans un arrondissement où 2.200 agressions, 240 agressions sexuelles et 467 signalements de violences conjugales ont été enregistrés en 2023. En outre, une convention avec le ministère de l'Intérieur en février 2022 a permis de labelliser 3.200 gendarmeries et 600 commissariats dans l’application.

Plusieurs collectivités locales, à l’instar d’Aix-en-Provence, Rouen, Périgueux, Biarritz, Beauvais, Ivry-sur-Seine, Puteaux, Clichy, Brétigny, Vincennes, Villeneuve-la-Garenne et Saint-Denis de la Réunion, travaillent déjà étroitement l’application de référence en France.

Umay s’appuie notamment sur un réseau de 6.000 établissements sécurisés, tels que des bars, des restaurants, des boîtes de nuit, des points de vente, magasins et institutions, etc. Tous les endroits éventuels où les personnes en danger peuvent trouver refuge. Le personnel y est formé pour accueillir les victimes et sensibiliser aux violences sexistes et sexuelles.

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