Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce dimanche que 250 individus, dont 6 fichées S, avaient été écartés des personnels de sécurité susceptibles d'œuvrer pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Un premier bilan sécuritaire, à moins de cinq mois des JO de Paris 2024. Gérald Darmanin a déclaré ce dimanche que 250 individus avaient été écartés des personnels de sécurité pouvant être mobilisés lors des Jeux olympiques et paralympiques organisés cet été à Paris.
«Nous réalisons des contrôles. Il y a un million de criblages à faire, le ministère en a effectué 89 000 aujourd’hui. Cette méthode est efficace, nous avons déjà écarté 250 personnes, dont six fichés S», a détaillé le ministre de l'Intérieur dans une interview accordée au JDD.
Une méthode qui se veut efficace
Le ministre a tenu a rassurer sur le nombre de contrôles à accomplir avant l'échéance, et sur l'efficacité du Sneas, service national des enquêtes administratives de sécurité. «Avec une augmentation des effectifs, et le renfort de l’intelligence artificielle», nous seront prêts, «et je veux être très clair : si les criblages ne sont pas faits, il n’y aura aucun badge d’accès», a-t-il assuré.
Ces contrôles, réalisés au sein de tous les services (police, gendarmerie, réservistes, personnels administratifs, police scientifique...) se sont déjà montré efficaces, a plaidé le ministre, notant que «plus d’une quinzaine de personnes» avaient quitté leur service depuis l'attentat de la préfecture de police de Paris survenu le 3 octobre 2019.
Gérald Darmanin a également admis que «20.000 personnes étaient suivies par le Renseignement, avec 5.000 individus qui peuvent passer à l'acte d'une manière ou d'une autre».