Les cinq hommes suspectés d’avoir incendié la porte en bois de l’hôtel de ville de Bordeaux l’an dernier lors des protestations contre la réforme des retraites comparaissent ce lundi devant la justice.
Le procès des cinq hommes suspectés d’avoir incendié la porte de l’hôtel de ville de Bordeaux lors des manifestations contre la réforme des retraites l’an dernier s’ouvre ce lundi.
Les prévenus, âgés de 19 à 41 ans, sont poursuivis devant le tribunal correctionnel pour «participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences».
Par ailleurs, trois d’entre eux sont également poursuivis pour «dégradation ou détérioration» de biens «par un moyen dangereux». Un autre interpellé, âgé de 17 ans lors des faits, a été renvoyé devant le tribunal pour enfants pour «dégradation».
Quatre des cinq suspects déjà condamnés pour d'autres faits
La porte de la mairie de Bordeaux avait été incendiée le 23 mars 2023 dans la soirée lors d’une journée de manifestation contre la réforme des retraites.
Les suspects avaient été identifiés à l’aide d’images de vidéosurveillance et de témoins. Ils étaient au sein d’un groupe qui entassait poubelles, palettes, barrières et déchets devant l’entrée de la mairie girondine, avant d’y mettre le feu.
Quatre des suspects ont déjà été condamnés pour des faits de violence, dégradations, vols ou atteintes aux biens et présentent une addiction à l’alcool et au cannabis, selon l’accusation. Trois d’entre eux étaient sans emploi dont deux présentés comme SDF au moment des faits.
Pour rappel, l’incendie, dont les images de flammes de plusieurs mètres de hauteur avaient beaucoup circulé, avait duré un quart d’heure avant d’être éteint par les pompiers.
La reconstruction de la porte en bois massif datant de plusieurs siècles est prévue pour cet automne.