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JO 2024 : Hôpital, Police, Transports… Voici les primes qui seront versées pour chaque secteur

Plusieurs syndicats dénoncent l’absence de compensation financière ou d’aménagement des conditions de travail de certains salariés concernés par les JO. [Dimitar DILKOFF / AFP]

Les Jeux olympiques de Paris 2024 demandent un déploiement d'effectifs important, et pour mobiliser les travailleurs qui seront particulièrement mobilisés pendant l'événement, certains secteurs ont mis en place des primes spécifiques.

Des coups de pouce pour éviter à tout prix de gâcher la fête avec des grèves en pagaille. C’est en tout cas la menace portée par plusieurs syndicats qui avaient dénoncé l’absence de compensation financière ou d’aménagement des conditions de travail de certains salariés concernés par les JO.

Pourtant, des primes sont bien prévues pour quelques secteurs, même si les montants sont parfois discutés.

Jusqu'à 500 euros proposés par La SNCF

La SNCF propose aux salariés mobilisés une prime de 50 euros par jour et 200 à 500 euros de prime supplémentaire, selon la période où ils posent leurs congés.

Le montant maximal de primes cumulées étant fixé à 1.500 euros, les syndicats restent sceptiques quant à ce chiffre, difficilement atteignable selon eux, et réservé, disent-ils à une petite minorité.

Jusqu'à 200 euros pour les conducteurs de la RATP

Chez la RATP, des négociations concernant les conducteurs de métros se poursuivent. Du côté des bus, les négociations ont été bouclées et les primes varient selon les métiers et les lignes en question.

De ce fait, certains agents pourront toucher 15 euros par jour travaillé, d’autres 25 euros. Certains pourront, quant à eux, toucher un bonus de 100 ou 200 euros supplémentaires.

des primes pour caler ses congés à L’hôpital public

L’Assistance publique-hôpitaux de Paris, a promis d’octroyer des primes aux agents de 80 services qui «renonceront» à leurs vacances. Cependant, les montants et «conditions restrictives» hérissent les syndicats qui ont jugé ces primes «insuffisantes» et discriminatoires».

Elles s’élèvent à 800 euros bruts par semaine pour les salariés en catégorie C et à 2.500 euros bruts pour les médecins. De ce fait, 2.000 euros pour les agents de tous services sont donc réclamés par la CGT, FO, l’Unsa et la CFCT.

Jusqu'à 1.900 euros pour les policiers et gendarmes

Le 30 janvier dernier, Gérald Darmanin avait annoncé une prime allant jusqu’à 1.900 euros, pour les policiers et gendarmes travaillant en Île-de-France. Toutefois, du côté municipal, rien n’est encore fait, «des actions vont être menées dans certaines grandes villes […] si les choses n’évoluent pas», a assuré Stéphane Poupeau (SNSP).

D’autre part, dans la capitale, des primes allant de 600 à 1.900 euros ont été proposées aux agents municipaux de la jeunesse, de la propreté et de la police municipale. Mais cela dépend de leur degré d’implication pendant la période des Jeux, comme l’a confirmé la mairie de Paris.

Des primes en négociation pour les agents de La tour Eiffel

La reprise du mouvement social «dépendra de l’issue de la négociation […] tout est possible», a assuré Stéphane Dieu, délégué CGT, en parlant des agents de la tour Eiffel. En effet, une grève avait été suspendue, car la mairie avait «accepté une négociation», concernant les primes. «Si on arrive sur un constat de désaccord, c’est une option qui reste sur la table», même si «personne, ni nous, ni la Ville, ni la France, n’a intérêt à ça», a-t-il ajouté. Les montants n’ont donc pas encore été évoqués pour l’instant.

Une «trêve olympique» pour l’aviation civile

Le syndicat SNCTA, qui représente 60 % des voix chez les contrôleurs, a adopté en septembre le principe d’une «trêve olympique».

Négociée avec la direction générale de l’aviation civile, elle reste à être conditionnée par «une augmentation indemnitaire» ainsi que de nouvelles discussions salariales après les JO.

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