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Aide à l'Ukraine : les députés votent en faveur de l'accord de sécurité entre Paris et Kiev

Le groupe RN s'est abstenu lors de ce vote. [Thomas SAMSON / AFP]

L'Assemblée nationale a symboliquement voté en faveur du plan d'aide à l'Ukraine, qui se bat depuis plus de deux ans contre l'invasion russe sur son territoire.

Des discours «va-t-en-guerre» de la part d’Emmanuel Macron ont été dénoncés par le RN et LFI. Pourtant, les députés de l’Assemblée nationale ont voté à 373 voix contre 99 en faveur de la stratégie française d’aide à l’Ukraine, avec l’aval de LR, du PS et des écologistes.

Un large soutien à l’accord de sécurité entre Paris et Kiev a donc été largement apporté ce mardi soir. Le président de la République s’exprimera, par ailleurs, au sujet de l’Ukraine ce jeudi dans le journal de 20 heures de TF1 et celui de France 2, comme l’ont annoncé les deux chaînes à l’issue du vote.

«S’abstenir c’est fuir»

Deux ans après le déclenchement de la guerre, la victoire de Vladimir Poutine serait un «cataclysme» pour le «pouvoir d’achat», avait expliqué Gabriel Attal avant ce scrutin. «Les Français vivraient moins bien» avec «une inflation alimentaire puissance dix, une explosion des prix de l’énergie puissance dix», avait-t-il appuyé.

«S’abstenir c’est fuir» et voter contre c’est «tourner le dos à notre histoire», a-t-il rappelé aux députés opposés au vote. «Je préfère bomber le torse qu’être à plat ventre devant la Russie […] Aujourd'hui, il n’y a pas de négociation possible».

«Trois milliards d’euros de soutien supplémentaire»

Dans sa déclaration, Gabriel Attal a défendu l’accord de sécurité franco-ukrainien du 16 février dernier. Celui-ci comprend un renforcement de la coopération militaire, en particulier dans les domaines de l’artillerie et de la défense aérienne, et ce, pour une durée de dix ans.

Un soutien supplémentaire à hauteur de «trois milliards d’euros» a été promis par Paris. «Ces trois milliards d’euros ne sont pas un chèque à l’Ukraine […] ils correspondent à la valeur maximale de notre aide militaire en 2024, notamment aux commandes passées auprès de nos industries de défense françaises», selon le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.

Ce dernier avait ailleurs assuré que l'envoi de troupes au sol combattantes n’était, pour l'heure, pas envisagé.

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