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Principale menacée de mort à Dijon : Nicole Belloubet loue «l'efficacité» des procédures anti-intrusion

«Ce qui s'est passé à Chenôve marque et montre à quel point les procédures ont été efficaces et ont permis sans doute de sauver des vies» a déclaré Nicole Belloubet ce lundi, en déplacement au collège Edouard-Herriot près de Dijon. Vendredi, un élève y a menacé sa principale avec un couteau.

La ministre de l’Éducation nationale tente de rassurer. Nicole Belloubet était, ce lundi, en déplacement dans un collège près de Dijon, où un drame a été évité vendredi, lorsqu’un collégien de 15 ans a menacé avec un couteau sa principale et un agent, sans faire de blessés.

Les deux personnels ont pu fuir et déclencher l'alerte anti-intrusion. La police, qui patrouillait à proximité, a arrêté l'élève dans la demi-heure. De quoi louer, «l’efficacité» des procédures anti-intrusion qui ont «permis sans doute de sauver des vies», a estimé la ministre.

Nicole Belloubet a également souhaité voir «ce que nous pouvons, le cas échéant, améliorer» pour faire face à ces violences, «reflet de la société». Elle a ainsi annoncé la tenue «cette semaine» d'un comité autour du Premier ministre, avec les ministres de l'Intérieur, de la Justice et elle-même.

L'ex-garde des Sceaux a par ailleurs reconnu le besoin de «constamment améliorer» la prise en charge des «élèves hautement perturbateurs» par des «dispositifs adaptés et individualisés».

Un mobile encore flou

Interrogée sur le manque de personnel pour ce faire, souvent pointé du doigt par les syndicats, la ministre a dit «travailler» pour que «les personnels médicaux et paramédicaux puissent être recrutés avec plus de facilité».

L'élève de 15 ans accusé de la menace au couteau a été mis en examen, dimanche, notamment pour «tentative d'homicide volontaire sur un enseignant», et placé en détention provisoire. 

Décrit comme «difficile», le collégien a donné des versions contradictoires de son mobile, affirmant avoir voulu «planter» sa professeur d'anglais, cours dont il avait été exclu, avant de se raviser, puis de déclarer avoir été «recruté par des connaissances pour la tuer et trois autres membres (du collège)».

Mais ces déclarations ne sont «corroborées par aucun élément et pourraient être en lien avec une volonté de se donner de l'importance, ce qui a été confirmé par un expert psychiatre», a indiqué dimanche le procureur de la République à Dijon, Olivier Caracotch. Le parquet antiterroriste, qui n'a pas été saisi, «accorde un crédit très relatif à cette dernière version», selon lui.

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