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Européennes 2024 : François-Xavier Bellamy et Les Républicains (re)partent en campagne en lançant leur premier meeting ce samedi

François-Xavier Bellamy était déjà la tête de liste des Républicains lors élections européennes de 2019. Il avait obtenu 8,4% des voix. [LUDOVIC MARIN / AFP]

François-Xavier Bellamy, tête de liste aux européennes pour le parti Les Républicains, est attendu aux Docks de Paris (Seine-Saint-Denis) ce samedi 23 mars, pour son premier meeting de campagne.

Alors que la plupart des principales listes aux européennes ont déjà effectué leurs premières prises de parole devant leurs électeurs, c’est au tour des Républicains de se lancer. Ainsi, ce samedi 23 mars, François-Xavier Bellamy, tête de liste pour le parti présidé par Eric Ciotti, effectuera son premier meeting de campagne depuis les Docks de Paris (Seine-Saint-Denis).

Distancés par le Rassemblement national, en tête des sondages avec entre 27% et 30% des intentions de vote, et collés par Reconquête, dont la liste avoisine les 5%, Les Républicains, dont le score culminerait aux alentours des 7%, tentent de trouver leur place au sein des candidatures de droite.

Ainsi, pour se démarquer, François-Xavier Bellamy n’a cessé d’insister sur le fait qu’il comptait mener une campagne «de terrain» et de «concret», en multipliant les déplacements à la rencontre des Français.

Pour l’accompagner dans sa course au Parlement européen, Les Républicains ont nommé Céline Imart, agricultrice comme numéro deux sur cette liste, tandis que le général Christophe Gomart, ancien chef du renseignement militaire et des forces spéciales, occupera la troisième position.

Des positions pointées du doigt

Si Les Républicains croient en leur chance et souhaitent faire plus qu’en 2019, élection lors de laquelle François-Xavier Bellamy avait obtenu 8,4% des voix, leurs oppositions ont dénoncé l’appartenance des élus LR au Parlement européen au sein du PPE, groupe présidé par Ursula von der Leyen, la commissaire européenne vivement décriée.

Pour se justifier, François-Xavier Bellamy a assumé ses profonds désaccords avec cette dernière, qui briguera un second mandat, considérant que celle-ci avait «largement contribué à fragiliser l’Europe». «Elle n’était pas notre candidate en 2019, elle ne le sera pas en 2024, nous tenons notre ligne», a-t-il déclaré le 11 mars dernier sur CNEWS.

La tête de liste des Républicains aura ainsi la lourde tâche de fédérer ses électeurs, souvent appelés par Marion Maréchal, et Reconquête, et Jordan Bardella, du côté du Rassemblement national.

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