Emmanuel Macron a rendu hommage ce dimanche aux résistants français qui, en mars 1944, ont combattu les soldats allemands, mais aussi des miliciens français. Le premier déplacement d’une longue séquence mémorielle.
Un déplacement important dans un «foyer ardent de la Résistance». Emmanuel Macron était ce dimanche 7 avril à Glières (Haute-Savoie) pour lancer un «parcours de mémoire» autour des 80 ans de la Libération française lors de la Seconde Guerre mondiale.
Après une cérémonie présidée à la nécropole de Thônes, où 105 résistants sont enterrés, le chef de l’Etat a pris la parole depuis le plateau des Glières, théâtre de combats qui ont opposé les résistants aux Allemands et à la milice française en mars 1944.
Lors de ce discours le président a adressé une pensée aux 129 martyrs des Glières. «Ils ont contribué à sauver l’honneur de la France. La mort n’a pas vaincu la liberté», a-t-il déclaré, avant de revenir sur le passé pour se projeter sur l’avenir. «Vivre libre ou mourir, tel est notre viatique, pour hier, aujourd'hui et demain. Pour que vive la République et que vive la France».
Une journée sous le signe de la transmission
A la suite de cette cérémonie, Emmanuel Macron est allé à la rencontre des Français qui se sont déplacés pour suivre cet événement, prenant le temps de les remercier, notamment les jeunes, chargés de faire transmettre cette mémoire. Un souhait cher au chef de l’Etat.
Dans la suite de ce «parcours mémoriel», Emmanuel Macron doit se rendre ce dimanche à la maison d’Izieu, où a eu lieu une rafle le 6 avril 1944. Ce triste jour, 44 enfants et 7 adultes ont été arrêtés et déportés à Auschwitz. Seule une adulte était revenue vivante.
