Cinq ans jour pour jour après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’enquête est toujours en cours pour établir les causes du drame.
Mais que s’est-il passé le 15 avril 2019 ? Il y a cinq ans, la cathédrale Notre-Dame de Paris s’embrasait, sous les yeux du monde entier. Cependant, si la reconstruction de l’édifice avance et qu’une réouverture en décembre prochain semble actée, les causes du drame demeurent toujours inconnues à ce jour.
L'enquête est ainsi toujours en cours et, récemment, de nouvelles analyses ont été lancées, notamment pour passer une seconde fois au crible tous les scellés, avec l'aide de toutes les dernières avancées scientifiques et techniques.
Aucune piste n’est écartée
Pour mémoire, à l'époque des faits, après une terrible nuit à attendre que les pompiers réussissent à circonscrire le feu, une enquête préliminaire avait été ouverte dès le lendemain par le parquet de Paris pour déterminer l'origine du sinistre.
Deux mois plus tard, en juin, les investigations, portant sur le chef d'incendie provoqué par la violation manifestement délibérée d'une obligation de prudence ou de sécurité, étaient confiées à trois juges d'instruction aux prérogatives plus larges.
Au terme de l'enquête préliminaire, le procureur de Paris de l'époque, Rémy Heitz, avait indiqué dès le mois de juin 2019 privilégier la piste accidentelle, évoquant un mégot mal éteint ou un dysfonctionnement électrique. Rien ne semble depuis accréditer une quelconque piste criminelle.
Les 15 ouvriers qui se trouvaient sur le chantier de restauration de la flèche, suspectés au départ d'avoir fumé et mal éteint leurs mégots, ont du reste été de nouveau auditionnés. Tous ont été mis hors de cause.
Aujourd’hui, dans la mesure où le chantier était équipé d'installations électriques éphémères, la piste d'un défaut électrique semble se détacher mais aucune piste n'est définitivement écartée.