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Fin de vie : Catherine Vautrin lance les consultations de la commission de l’Assemblée sur le projet de loi

Catherine Vautrin sera auditionnée par une commission présidée par Agnès Firmin-Le Bodo, ancienne ministre de la Santé et la Prévention. [ALAIN JOCARD / AFP]

L’Assemblée nationale s’empare du projet de loi sur la fin de vie et l’aide active à mourir. Ministres, anciens ministres, médecins sont auditionnés à partir de ce lundi 22 avril par une commission spéciale composée de 71 députés. La ministre Catherine Vautrin ouvre le bal.

Un projet de loi qui se prépare méticuleusement. Alors que le texte relatif à «l’aide active à mourir» doit être débattu à l’Assemblée nationale à partir du 27 mai prochain, les parlementaires travaillent déjà à sa composition

C’est dans cette optique que Catherine Vautrin, ministre de la Santé, du Travail et des Solidarités, doit être auditionnée ce lundi 22 avril au Palais-Bourbon, par une délégation de 71 députés, présidée par Agnès Firmin-Le Bodo, ancienne ministre de la Santé et la Prévention. 

Présenté en Conseil des ministres le 10 avril dernier, ce projet de loi, composé de 36 articles, vise à apporter «une réponse éthique à des besoins d’accompagnement et à des souffrances». Le gouvernement entend créer un «modèle français de la fin de vie».

Les manquements de la France concernant les soins palliatifs devraient également être évoqués ce lundi.

des tables rondes organisées dès ce mardi

Le corps médical sera également entendu par cette commission spéciale. En effet, après Catherine Vautrin, Jean-François Delfraissy, président du comité consultatif national d’éthique, mais aussi Régis Aubry et Alain Claeys, co-rapporteurs de l’avis du Comité consultatif national d’éthique, seront entendus.

Mardi, plusieurs tables rondes seront organisées, accueillant notamment des membres du Conseil national de l’ordre des médecins, celui des pharmaciens et des infirmiers. Mais aussi, des représentants de l’Académie nationale de médecine ou encore de la Fédération des cliniques et hôpitaux privés de France.

Ce projet de loi, fixe des critères précis pour bénéficier de cette «aide à mourir», refusant catégoriquement de parler «d’euthanasie», souvent utilisé par les opposants de ce texte.

Le 10 avril dernier, la ministre a souhaité que ce travail parlementaire se fasse «dans le sérieux et le respect», compte tenu de la fragilité d’un tel sujet.

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